Classer les causes de maladies
Le nombre des causes possibles à l'origine des maladies est infini. Voici toutefois une idée des principaux motifs :
1. Des émotions négatives (peur, envie, colère, haine, tristesse, injustice, faible estime de soi), engendrées par des circonstances extérieures (problèmes relationnels avec des collègues de travail, de la famille, des amis, etc.), un manque d'amour, des problèmes financiers, une éducation familiale ou scolaire inadéquate, des événements dramatiques comme la perte d'un être cher, des événements traumatisants, tels que des abus sexuels, etc. ou un blocage dans l'expression des émotions négatives.
2. L'absence de valeurs spirituelles : éthique, morale, religion, d’où une énergie intérieure négative.
3. Le stress : travail, famille, maison, projets porteurs d’échéances. Ou encore, manque d'activités pour atténuer le stress : yoga, méditation, etc.
4. Une alimentation inadaptée : plats cuisinés industriels, additifs, substances addictives (alcool, café, chocolat, sucre, ...), quantités inadaptées (trop ou trop peu), mauvaise qualité, plats déséquilibrés ou inadaptés à la personne, environnement impropre pour des repas, horaires et fréquences inadéquats, etc.
5. Les substances toxiques et les médicaments : métaux lourds, produits chimiques, vaccins, médicaments, pollution de l'air, de l'eau et des aliments, ondes électromagnétiques, tabac, drogues. Cet article énumère certaines des substances toxiques les plus communes.
6. Le manque de repos ou de sommeil : insomnie, excès de travail, environnement inadapté au sommeil.
7. Le manque d'activité physique : sport, marche, travaux ménagers, travail physique.
8. L’absence de contact avec la nature et le manque d'exposition au soleil : forêts, montagnes, mer, soleil, lune, étoiles, rivières, lacs, animaux. L'exposition au soleil est aussi nécessaire que la nourriture !
9. Des traumatismes physiques ou des accidents : accidents de la circulation, chutes, catastrophes naturelles dues au feu, à l'eau ou à l'air.
10. L’exposition à des agents infectieux (pour des personnes ayant un système immunitaire faible) : piqures ou morsures d'animaux, voyages dans des pays confrontés à des maladies endémiques, contagion à l'école ou au travail, etc.
11. L’absence de moyens financiers : pauvreté.
Relation corps-mental-esprit
Corps, mental et esprit sont étroitement liés, comme nous l'avons expliqué dans un précédent article. Il est souvent difficile de démêler ces trois éléments pour trouver la vraie racine du problème. Le plus puissant des trois est sans aucun doute l'esprit. Lui seul peut débarrasser le corps et le mental de leurs maladies. Or, pour les personnes dont la force spirituelle est moyenne à faible, il faudra se contenter de guérir les maladies au plan physique et mental.
Les causes d'une maladie sont souvent multifactorielles. Le plus souvent, plusieurs des facteurs ci-dessus s'associent, comme le stress et le manque d'activité physique. Généralement, une condition affecte les autres : un conflit émotionnel provoque une manque de sommeil.
Il est donc nécessaire de maintenir un bon équilibre et de prendre soin de chaque aspect de sa vie. La plupart des gens en favorisent un mais négligent les autres. Ainsi, par exemple, certaines personnes sont plus spirituelles mais négligent leur alimentation ou le stress. D'autres cultivent leur activité physique et leur nutrition à l'extrême, mais négligent leur vie spirituelle. Lorsque tous les aspects de la vie sont pris en considération et effectués en harmonie avec la nature, une réalité positive se crée dans notre environnement.
Cela ne signifie pas qu'il faut être parfait à tous points de vue. Dans la vie moderne, il est impossible de faire autant d'exercice physique que l'on devrait, tout en maintenant une vie spirituelle riche, en mangeant sainement, en réduisant le stress, etc. Pourtant, il est possible de faire un peu de chaque. La méthode Living Fully Nourished propose, dans son dernier principe, des idées pour associer toutes ces activités.
L'élément déclencheur de la maladie
La façon la plus facile de déterminer l’élément déclencheur d'une maladie est d'examiner s'il s'est produit un changement dans les mois précédents : conflit émotionnel, accident, situation extrêmement stressante, changement de régime alimentaire, vaccin, etc.
Mais si la maladie est présente depuis l'enfance, ou du moins depuis très longtemps, il est difficile de se rappeler de ce qui l'a déclenchée. Il peut aussi s'agir d'une maladie chronique, qui a débuté très lentement, voire qui existe depuis la naissance et s'est aggravée au fil des ans. Dans ce cas, on parle souvent de maladies génétiques ou de maladies pour lesquelles il existe une prédisposition génétique. Mais la régulation de l’expression des genes, ce qu'on appelle l'épigénétique, dépend de nombreux facteurs environnementaux, allant de la nourriture aux éléments toxiques, en passant par l'état émotionnel. Ainsi, une inversion des conditions environnementales peut également restaurer l'épigénétique, et donc désactiver le gène à l'origine d'une maladie. Nous devons donc trouver le facteur qui active l'expression de ce gène.
Le corps jouit d’une grande capacité de récupération et de désintoxication, à condition de ne pas dépasser ses limites. Dans le cas contraire, personne ne pourrait survivre, étant donné le nombre d'agents qui attaquent l’organisme chaque jour. En cas d’agression que le corps ne peut pas surmonter, généralement de façon chronique, une alerte se déclenche. Les symptômes d'une maladie sont le signe qu'il existe un risque supérieur aux capacités de l’organisme.
Une carence importante, à un certain niveau de la vie, peut passer inaperçue pendant longtemps, et affaiblir la personne face à d'autres facteurs, auxquels elle accordera davantage d'attention. Ainsi, dès qu’un petit défaut fait surface à ce second niveau, on considère qu’il s’agit du déclencheur, alors que l’affaiblissement est dû au premier problème. Dès lors, il peut arriver qu’un manque de repos chronique ou qu'un stress chronique ne soient pas pris en compte : la personne se consacre énormément à son travail et cela a un impact sur sa digestion, provoquant une certaine maladie, comme la migraine, par exemple. Cette personne fait grand cas de son alimentation et suit un régime alimentaire sain. Il lui semble que lorsqu'elle consomme davantage de produits laitiers, elle se sent plus mal, et quand elle les réduit, elle va mieux. Un jour, elle effectue des tests d'intolérance et constate qu'elle souffre effectivement d'une intolérance aux produits laitiers. Elle les élimine donc de son alimentation et les migraines disparaissent pendant quelques mois... jusqu'à ce qu'elle développe une nouvelle intolérance, cette fois-ci aux œufs. Et ainsi de suite avec différents aliments. Cette personne va continuer à développer des intolérances alimentaires, jusqu'à ce qu'elle traite la racine du problème : le stress et le manque de repos.
De même, l'inverse peut se produire, à savoir que la personne ne prend pas soin de son alimentation et que cela engendre des maladies. En revanche, elle est très consciente des dommages que le stress produit sur sa santé. Pendant un certain temps, elle subit un peu de stress au travail et commence à avoir des reflux et des ulcères à l'estomac, ou des arythmies et des problèmes cardiaques. La personne considère que cette situation est due au stress. Or, si elle avait suivi un régime alimentaire approprié, elle aurait supporté la période stressante, sans aucun problème de santé.
Habituellement, un événement ponctuel dans la vie sert de déclencheur, mais c’est un autre facteur, qui existait au préalable, qui est à l’origine de la défaillance. Habituellement on a la tendance à identifier l'événement ponctuel comme la cause, alors que la responsabilité en revient au facteur qui a créé la vulnérabilité.
Quelques autres exemples de cas courants :
facteur affaiblissant ou prédisposition génétique | facteur déclencheur ou facteur environnemental | maladie |
alimentation inadapté qui affaiblit le système immunitaire | présence du virus de la grippe | grippe |
alimentation inadaptée qui altère les neurotransmetteurs | conflit relationnel avec un tiers | dépression |
alimentation inadaptée qui affaiblit les os | accident ou chute | fracture des os |
alimentation inadaptée qui est source d'inflammations | lit inconfortable | mal de dos |
alimentation inadaptée qui est source d'inflammations | nuque tendue | torticolis |
alimentation inadaptée ou stress qui développe des candida et une inflammation | faiblesse immunitaire naturelle dans les jours précédant le cycle | syndrome pré-menstruel |
alimentation inadaptée + valeurs spirituelles faibles | brimades à l'école images dans les publicités |
anorexie |
alimentation inadaptée + valeurs spirituelles faibles | perte d'un être cher | dépression (ne pas confondre avec le deuil nécessaire) |
intoxication prénatale au mercure (transfert placentaire) | vaccins | autisme |
antibiothérapie répétée dans l'enfance + manque d'exposition à des agents naturels pendant l'enfance | exposition à des allergènes | allergies |
stress chronique + manque d'activité physique | mauvaise nouvelle | défaillance cardiaque |
gène prédisposant au cancer | consommation importante de soja transgénique | cancer du sein |
Les déclencheurs sont impossibles à contrôler, il s’agit d’événements qui se produisent dans la vie. Il en va de même de la prédisposition génétique dont nous héritons. En cas de maladie, nous préférons chercher les raisons dans un facteur externe à la personne, remettre la « faute » sur un tiers ou sur un événement inattendu et indésirable : une personne de la famille, le travail, une épidémie, une chute, etc. Or, nous devons vraiment assumer nous-même la responsabilité de ce qui nous arrive. Comme l’affirment de nombreux penseurs contemporains, chacun crée sa propre réalité, s’attire des événements positifs ou négatifs par sa réflexion. Si vous travaillez à trouver l'équilibre intérieur et la résistance physique, mentale et spirituelle, non seulement les forces de l'univers vous seront favorables, c'est-à-dire que vous aurez de la « chance » dans la vie, mais lorsqu'un événement désagréable se présentera à vous, vous aurez la force d'y faire face.
Ainsi, vous pouvez travailler à prévenir le facteur déclencheur afin que, même s’il intervient à un moment donné ou si vous possédez le gène d'une maladie, vous ayez suffisamment de force pour le surmonter sans tomber malade ou, du moins, pas gravement. En cas de prédisposition génétique, un travail est possible pour éviter que les facteurs environnementaux ne favorisent l'expression de ce gène.
Analyses
Des tests existent pour déterminer certaines des causes possibles : toxicologie, bactériologie, parasitologie, intolérances alimentaires, virologie, etc., analyses fonctionnelles différentes des analyses conventionnelles. Pourtant, la cause est souvent difficile à identifier. Souvent, le thérapeute n’est pas en mesure d’englober tous les aspects de la vie d'une personne. Il est donc important que la personne réfléchisse sur son existence et sur les agents auxquels elle est exposée. Elle doit se connaître elle-même, ce qui est le deuxième principe de la méthode.
Études des relations entre alimentation et maladies
De plus en plus d'études statistiques abordent les liens entre différents types de facteurs et les maladies qu'ils déclenchent. Ainsi, d’innombrables études relient tous types d'aliments à tous types de maladies. Il faut pourtant être critique. L’existence d’un lien n'implique pas forcément une causalité.
Par exemple, la célèbre « China Study » (étude chinoise), qui fait le lien entre la consommation de protéines et le cancer, est une enquête statistique, qui ne recueille que des observations. Aucune étude en double aveugle n'a été réalisée pour étayer ce lien. Il se pourrait que d'autres facteurs, habituellement associés aux personnes qui consomment beaucoup de viande, soient à l’origine d’un cancer. Ainsi, ces personnes ont aussi tendance à boire plus d'alcool et à être plus sédentaires, tandis que les végétariens, habitués à se préoccuper davantage de leur état de santé général, font de l'exercice, de la méditation, achètent des aliments bio, etc.
Aussi il faut connaître qui a financé l'étude (industrie pharmaceutique, de l'alimentation, ...), si jamais il y a des intérêts...
Le Dr. David Katz conseille: "Don’t just read opinions that confirm your own. If all you read is the stuff that agrees with what you want to believe in the first place, you’re taking a biased approach and not likely to wind up with a balanced perspective. You’ve got to read the best stuff that disagrees with what you’re hoping is true. Then, if you can still believe what you wanted to believe, it may be robust."
Conclusion
Une analyse et une consultation avec un thérapeute intégratif/holistique peuvent aider à identifier une faiblesse, de manière à déterminer la source de la maladie. Or, vu la multitude de facteurs et la difficulté du thérapeute à aborder tous les aspects de la personne, celle-ci doit faire un travail sur soi pour mieux se connaître et découvrir l'origine du mal. L’approche Living Fully Nourished propose également des outils pour apprendre à se connaître.
Lorsque les causes de la maladie ont été identifiées, une étape très importante a été accomplie dans le processus de guérison. La suivante consistera à éviter la source ou à combler la lacune à l'origine de la maladie, ce qui est un autre principe de l’approche Living Fully Nourished.