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Nutrition et Connexion Corps-Esprit

Tuesday 14 January 2014

Le corps et l’esprit sont très étroitement connectés. Les émotions et les problèmes de la vie journalière affectent notre humeur. Comment cette communication entre le corps et l’esprit est produite? Est-il possible d’améliorer sa santé physique et psychique simplement avec la nutrition?
 

Cet article est dédié à mes clients et amis qui m’ont aidé à connaître la relation Corps-Esprit.
 

La nutrition affecte le corps et l’esprit


Il est généralement accepté que la nutrition influence notre santé physique. La médecine conventionnelle met en lien le cholestérol avec l’artériosclérose et les maladies cardiovasculaires, le sel avec l’hypertension, le sucre avec le diabète, mais le lien entre la nutrition et d’autres maladies, comme l’arthrite, l’asthme et la fibromyalgie n’est pas si clair. Que de nombreuses maladies neurologiques et psychiatriques soient aussi en lien avec la nutrition, est encore plus loin de la connaissance habituelle sur la nutrition : autisme, épilepsie, schizophrénie, déficit d’attention, hyperactivité, dépression, insomnie, etc. Mais cela est vrai.
J’ai une expérience personnelle à vous raconter. La maladie cœliaque a été dépistée à ma fille lorsqu’elle avait 8 ans, après avoir vécu toutes ces années avec des maladies à répétition: otites, pharyngites, grippes, gastro-entérites, etc. Non seulement son corps, mais aussi son état mental étaient de pire en pire, avec des problèmes scolaires, une hypersensibilité, un isolement social et la dépression. Quand elle a débuté son régime sans gluten non seulement son état physique a commencé à s’améliorer, mais aussi psychologique, de sorte qu’après 2 ans elle était presque complètement guérie, elle était une belle fille qui, malgré son caractère timide, avait une vie sociale normale et des résultats scolaires impeccables.
Dernièrement, il a été découvert que non seulement les personnes cœliaques tombaient malades lorsqu’ils mangeaient du gluten, mais les personnes non-cœliaques étaient aussi touchées à différents degrés, de l’intolérance à la sensibilité. Comme le Dr. Willem l’explique dans son livre dédié aux intolérances alimentaires, celles-ci sont causées par une réaction immunitaire qui produit une inflammation dans le corps, et cette inflammation est la cause de plusieurs maladies: arthrites, migraines, mal au dos, fibromyalgie, asthme, allergie, dermatites, maladies endocriniennes, surpoids, etc.
Outre les intolérances au niveau immunologique, il existe des intolérances au niveau enzymatique, qui sont en fait une déficience dans la digestion de certains aliments, comme le lactose ou le saccharose par exemple. Ces intolérances entraînent un développement bactérien trop important dans l’intestin (levures, moisissures, clostridium, parasites, etc.) et par conséquent une production de toxines. Ces toxines peuvent aussi endommager l’organisme si on ne les élimine pas correctement. Certaines d’entre elles sont neurologiques, c’est-à-dire, qu’elles touchent le fonctionnement du cerveau, comme l’éthanol. La Dr. Campbell-McBride attribue à ces toxines la cause des maladies neurologiques, et grâce à sa diète GAPS (Gut and Psychology Syndrome) a réussi à récupérer de nombreuses personnes de maladies neurologiques. 
Le déséquilibre de la flore intestinale entraîne aussi une carence en nutriments, vitamines et minéraux, lesquels sont nécessaires pour une bonne santé physique et un bon fonctionnement du cerveau. La carence en vitamine B5, B6, B9 et B12 peut produire un excès ou un déficit des neurotransmetteurs du cerveau : dopamine, sérotonine, noradrénaline, condition qui peut impliquer la dépression ou l’hyperactivité.
La production des peptides opioïdes est un autre problème en lien avec les intolérances alimentaires, surtout au gluten des céréales et à la caséine du lait. Ces peptides, dérivés de la digestion incorrecte du gluten et de la caséine chez quelques personnes agissent de façon similaire à l’opium, en se fixant au récepteur du neurotransmetteur et en modifiant sa transmission correcte. Le professeur Karl Reichelt et autres scientifiques ont trouvé le lien entre la présence de ces peptides opioïdes et quelques maladies neurologiques comme la schizophrénie, l’autisme ou l’épilepsie.
D’autres produits, comme le café, le chocolat, l’alcool, modifient également la production de neurotransmetteurs. D’autres aliments augmentent la production d’endorphines, les molécules organiques du bien-être, comme le sucre, la graisse, le sel et les épices.
Le sucre produit des cycles répétés d’hyperglycémie et d’hypoglycémie, avec pour conséquence la sensation cyclique d’énergie et de bonne humeur / manque d’énergie et de mauvaise humeur.
Quelques nutritionnistes, comme Joshua Rosenthal avec la Nutrition Intégrative, défendent que tous les aliments ont une incidence sur le cerveau: la viande nous donne de la force mais est aussi trop agressive en excès et les hydrates de carbone ont un effet calmant et causent une somnolence en excès. Joshua croit même qu’une personne acquiert le caractère et le physique de son aliment majoritaire, alors, il ressemblera à une vache s’il mange tous les jours du bœuf.
Le problème commence quand on développe une dépendance à certains aliments, soit le blé, le lait, la viande, le chocolat ou autres, parce qu’on perd le contrôle sur l’ingestion de cet aliment et on a besoin d’en manger en plus grande quantité à chaque fois pour obtenir le même effet calmant, stimulant, etc., car chaque aliment a une incidence sur les neurotransmetteurs et les hormones et le corps développe une accoutumance à ce produit de façon à ce qu’on y est de moins en moins sensible. Cet aliment devient alors une drogue, on en consomme en excès et son effet sur le corps et le cerveau est négatif. Curieusement, les aliments auxquels on est plus dépendant sont ceux auxquels on a aussi une intolérance alimentaire.
Finir avec les dépendances quelles qu’elles soient, et éviter les aliments intolérants, n’est pas évident. On peut débuter par rechercher une autre source de substances du bien-être qui ne soient pas dangereuse pour la santé. Pratiquer un sport, rire, écouter de la musique, sentir des odeurs agréables, faire l’amour, la méditation et la prière sont des activités scientifiquement prouvées comme libérateurs d’endorphines. Mais d’autres activités que la personne considère comme plaisantes et qui ne sont pas nocives pour la santé auront aussi le même effet. Un psychothérapeute peut aider à surmonter ces dépendances. Une autre solution est de trouver des aliments qui remplacent ceux que l’on veut éviter. Par exemple, la caroube pour le chocolat, la chicorée pour le café, du miel pour le sucre, du lait végétal pour le lait de vache, etc.
 

Les émotions affectent le corps


Les émotions affectent le fonctionnement du corps. Il est connu qu’une mauvaise nouvelle peut déclencher une crise cardiaque, on rougit de honte et on pleure de chagrin.

Dr. Mimi Guarneri parle dans son livre “The heart speaks”  que des études scientifiques ont démontré que des facteurs comme le stress sans contrôle, la dépression, l’anxiété, l’estime de soi, le support de l’époux/se, prédit mieux les problèmes physiques que la sévérité d’une maladie artérielle coronaire. Il est aussi prouvé que la relation entre parents et enfants est un prédicateur du risque de maladie de personne une fois adulte. La Dr. Guarneri dit qu’elle a appris de ses patients que les maladies coronaires sont physiques, spirituelles et émotionnelles.
L’explication de ce lien entre l’état psychique et le cœur est que la dépression, l’anxiété, le stress, etc. augmentent la production de cortisol et d’adrénaline, lesquels augmentent la tension artérielle, affectent le rythme cardiaque, modifient la coagulation sanguine, augmentent le taux d’insuline et de cholestérol. 
Dr. Candance B. Pert décrit dans son livre “Molecules of Emotion”  comment elle fait sa grande découverte: les substances chimiques qui transportent les émotions, qu’elle appelle peptides. Ces peptides ne sont pas seulement produits dans le cerveau, mais tous les organes du corps sont capables de les produire et de les recevoir. En plus, tous les systèmes du corps se communiquent entre eux grâce à ces peptides et leurs récepteurs respectifs. Alors, elle dit “on ne peut plus considérer que les émotions soient moins valables que les substances physiques, mais on doit les voir comme des signaux cellulaires qui sont impliqués dans le procès de traduire l’information en réalité physique, littéralement transformant l’esprit en matière. Les émotions sont le nexus entre la matière et l’esprit”.
Mais la Dr. Guarneri et la Dr. Pert ne sont pas d’accord sur le rôle des émotions négatives. La première dit que ces émotions sont la cause de maladies, pendant que la deuxième dit que toutes les émotions sont naturellement nécessaires, et c’est leur inhibition, leur blocage, la non externalisation et manifestation qui conduisent aux maladies et au malheur, parce que la répression des émotions rend le flux de peptides insuffisant pour maintenir la fonction niveau cellulaire. De cette façon les virus peuvent pénétrer plus facilement dans les cellules avec des récepteurs peptiques libres, et les cellules cancéreuses ne sont pas détruites par le système immunitaire parce qu’il lui manque des signaux (peptides) qui coordonnent. Alors elle conseille de participer à des thérapies de groupe, parler avec un ami, des parents, écrire une lettre, faire de la peinture, etc. pour exprimer ses émotions. Ainsi la respiration dans le yoga et la méditation, la pratique d’exercices physiques et l’orgasme aident à éviter ce type de blocages. Elle dit: “Le corps peut et doit être soigné à travers l’esprit, et l’esprit peut et doit être soigné à travers le corps”.
Le Dr. Masaru Emoto a demontré avec son étude sur les cristaux de glaces , que la pensée permet d’agir sur la matière, de façon que les vibrations négatives (sonores, mentales) empoisonnent l’eau qui constitue 60-75% de notre corps, alors que la bonne énergie la soigne. Par conséquent, si même on ne peut pas toujours éviter les mauvaises émotions, il faut travailler pour les réduire, ou, les exprimer pour les faire sortir de notre corps et s’en libérer. 
A cette fin, plusieurs thérapies conseillent d’éviter les problèmes, de s’éloigner des personnes ayant des énergies négatives. Par cette position elles favorisent l’individualisme, penser seulement à soi-même, sans tenir compte d’une blessure possible aux autres personnes de l’entourage. Mais malgré tous les efforts pour éviter la négativité, le malheur arrive toujours à tout le monde quelques fois, parce que  tout ce qui se passe à notre entourage est hors de notre contrôle, alors, ces personnes n’arrivent jamais à être heureuses. Cela ne veut pas dire qu’on n’essaie pas d’éviter le malheur et qu’on doit chercher le bonheur, mais dans certaines limites. La solution n’est pas d’éviter à tout prix la négativité qui vient de l’extérieur, mais de se fortifier intérieurement pour faire face aux problèmes que la vie nous réserve et rester “zen” pendant les tempêtes.  Apprécier et remercier tout ce qu’on a, et être fort physiquement et mentalement, avec des attitudes positives, la pratique d’une activité spirituelle ou corps-esprit et une bonne nutrition, ce sont les clés du bonheur et de la santé.
Une attitude positive face à la vie, une croyance solide en une religion, la joie et les bonnes nouvelles peuvent aider à soigner une maladie. La Dr. Guarneri dit qu’il est démontré que l’optimisme diminue le risque de maladies coronaires. Elle reconnaît que d’avoir une attitude positive n’est pas facile, et ajoute qu’une façon de la promouvoir est la pratique de la gratitude. Ainsi, le pardon aide à réduire les émotions négatives. Elle dit qu’il est scientifiquement démontré qu’il se produit une altération de l’activité du cerveau ainsi que des changements du flux sanguin pendant la méditation et la prière. Ce fait pourrait justifier le lien entre la religion et ses bénéfices sur la santé comme la diminution de la tension artérielle, l’anxiété et une amélioration de la sensation de bien-être général. Mais elle dit que personne n’a encore trouvé la raison scientifique du fait que les recherches ont montré que les patients qui ont reçu la prière de ces personnes aimées ont évolué cliniquement mieux que ceux qui ne l’ont pas reçue. Elle se rapporte au Dr. Dossey “la science médique n’a eu pas sa dernière parole, à peine a-t-elle eu la première parole sur la façon dont le monde fonctionne, spécialement quand l’esprit est impliqué”.
Il y a d’innombrables guérisons de gens que la médecine conventionnelle ne peut pas expliquer, remissions de cancers en fervents croyants ou des gens qui ont changé complètement de vie. C’est la raison pour laquelle il existe tellement de thérapies pour la santé, basées sur la bonne humeur, ou énergétiques: rigologie, musicothérapie, zoothérapie, chromothérapie, embrasser les arbres, le reiki, etc.
 

Les émotions affectent la nutrition


Qui n’a pas perdu l’appétit quand il est tombé amoureux, a reçu une mauvaise nouvelle ou était nerveux?
L’état émotionnel altère aussi notre façon de nous nourrir. Très souvent on utilise la nourriture comme compensation pour une situation désagréable dans notre vie, ou simplement, pour une autre carence ou source de nourriture dans la vie comme personne, soit physique ou émotionnelle: amour, sexualité, culture, exercice physique, sommeil, épanouissement personnel, occupation, etc.
Alors par exemple, le café nous maintient éveillés quand on a envie de dormir, puisque la caféine est un antagoniste de l’adénosine, le principal neurotransmetteur du sommeil. On dit que le chocolat est le substitut du sexe, parce que tous les deux libèrent la même hormone, l’ocytocine. L’alcool est utilisé pour se désinhiber parce qu’il augmente la sérotonine. Le sucre donne une sensation de bien-être et d’énergie temporaire en face à une adversité car il libère des endorphines. Pour en finir avec l’abus de ces produits nocifs, il faut trouver quelle est la carence émotionnelle qu’on essaie de compenser avec ces produits.
Ainsi, les aliments qu’on prépare sont imprégnés de l’énergie de la personne qui les prépare et des méthodes utilisées pour leur culture ou leur élevage, leur cueillette et leur préparation ultérieure. Un chef mécontent infuse une énergie très différente à ses repas en comparaison à un chef heureux. Une tomate qui était cultivée sur une terre fertile et calme, sans pesticides et cueillie à la main aura une énergie très différente de celle qui a poussé sur une terre de culture intensive et cueillie par un tracteur, sans parler des produits transgéniques… Joshua Rosenthal croit qu’il existe une nouvelle vitamine, la vitamine L de l’amour (Love). Les repas cuisinés par quelqu’un qui t’aime ont une énergie et une nutrition spéciale au-delà des micronutriments habituels d’un simple aliment. C’est pour cela que les plats de la grand-mère sont si bons.
D’ailleurs, l’ambiance dans laquelle on mange est très importante. Comme Joshua Rosenthal dit, quand on mange on est dans un état réceptif et ouvert et non seulement on mange des aliments mais aussi tout ce qui se passe autour. Il faut manger dans une ambiance détendue, avec une bonne compagnie, etc. Au contraire, les ulcères à l’estomac et le reflux gastrique sont au rendez-vous.
 

Conclusion:


Les peptides sont des molécules qui matérialisent les émotions au corps physique. Ces peptides doivent circuler librement par le corps. Mais quand les peptides sont modifiés ou bloqués, les maladies peuvent apparaître. Ce blocage peut provenir, comme la Dr. Pert le défend, d’une inhibition de l’expression des émotions. Mais comme le professeur Reichelt l’a découvert, les peptides, qui procèdent à une digestion incomplète du gluten et de la caséine, perturbent la communication correcte de ces substances. Le chocolat, le café, l’alcool et le sucre perturbent aussi la production de certains peptides et neurotransmetteurs. Et, bien entendu, les drogues et les médicaments antipsychotiques.
Quelques personnes croient que les maladies sont causées par des conflits ou chocs émotionnels, d’autres croient que ce n’est que physique. Quelle qu’en soit la raison, une nutrition saine et qui convient à la personne la renforce physiquement et psychologiquement et permet que l’affectation des problèmes psychologiques et des attaques physiques (toxiques, virus, bactéries, etc.) soit moins grave. De même, une alimentation mentale et spirituelle saine va dans le sens d’une résistance physique et psychologique supérieure.
Pour conclure, quelques mots de Joshua Rosenthal: “The more you live in balance, respecting nature and yourself, the more likely you will be in the right place at the right time, all the time. People will call you lucky and you may think it’s simply coincidence, but the truth is that you are aligning yourself with the natural order of everything”.

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