1. Régime d'élimination et réintroduction.
Il consiste à éliminer un certain aliment pendant une période, puis à vérifier si la situation s'améliore. On réintroduit alors l'aliment et on vérifie si la situation se dégrade. Si c'est le cas, on a alors la certitude que l'aliment est préjudiciable.Le problème de cette approche est qu'elle requiert beaucoup de volonté pour éliminer un aliment, notamment lorsqu’il existe une intolérance qui génère également une dépendance. Il s’ensuit alors un syndrome d'abstinence.
La durée d'éviction d’un aliment pour voir apparaître des résultats dépendra du type de maladie et de la personne. En ce qui concerne les allergies et les dérèglements digestifs, le délai est généralement court, à peu près une semaine. Pour des maladies chroniques inflammatoires, on parle généralement d'une période d'environ 3 mois et jusqu'à 6 mois pour les maladies neurologiques.
Ce type de test convient particulièrement aux petits enfants et aux bébés. Il évite d’avoir à les piquer.
De même, lors de la phase de réintroduction, il est possible qu'aucun symptôme n'apparaisse au début. Puis, les signes refont surface au bout de quelques mois. Ceci est dû au fait que les anticorps ont diminué pendant la phase d'élimination. Par la suite, ils augmentent graduellement pendant la réintroduction. Tant qu'ils ne sont pas suffisants pour provoquer des symptômes, l'intolérance passe inaperçue.
Dès lors, dans l'idéal, il faudrait procéder au régime d'élimination/réintroduction un seul aliment à la fois, par intervalles d’environ trois mois pour chacun d'eux. Ainsi, on élimine un aliment pendant trois mois, puis on le réintroduit pendant trois mois. On procéderait ensuite de même avec un aliment différent. On l'imagine aisément, ce processus est souvent irréalisable.
Nous l'avons indiqué, la réaction à l'introduction d'un aliment peut demander un certain temps avant de se manifester, après une période d'élimination (des semaines, voire des mois). Or, quand elle apparaît, la réaction se produit peu de temps après l’ingestion, généralement de quelques heures à un maximum de deux jours. Pourtant, les effets d'un aliment peuvent demander plusieurs jours à se manifester. Ainsi, par exemple, le délai entre l'ingestion de sucre et le développement de vers intestinaux prend généralement de cinq à sept jours.
La progression que je recommande pendant l’élimination et réintroduction est la suivante :
- Eliminer tous les aliments suspectés pendant 1 mois
- Commencer la réintroduction très lentement, en réintroduisant de petites doses d’un aliment, par exemple une petite cuillerée.
- Attendre deux jours pour voir si une réaction se produit. S'il n'y en a pas, augmenter graduellement la quantité et attendre deux jours de plus.
- Lorsque l'on a atteint une quantité normale et s'il n'y a toujours pas eu de réaction, continuer à manger de l’aliment, mais uniquement une à deux fois par semaine. Prendre cette précaution pendant au moins trois mois.
- À ce stade, il est possible de réintroduire un autre aliment de la même façon.
- Éviter de prendre le même jour deux aliments soupçonnés de créer une réaction. Attendre deux jours avant de réintroduire deux aliments qui posent problème. Il sera ainsi possible de réintroduire jusqu'à trois aliments différents pendant trois mois.
- En cas de réaction, identifier l'aliment suspect, ingéré en dernier. Éliminer à nouveau cet aliment pour le vérifier.
- Après trois mois de réintroduction d'un aliment sans qu’un problème soit apparu, il est possible d'augmenter la fréquence de son ingestion si on le souhaite. Continuer à surveiller, de toute façon, pendant un certain temps, un mois par exemple, l'absence de toute réaction lorsque l'on augmente la fréquence.
- Lorsque l'on est sûr que l'aliment est toléré sans problème, on peut en introduire un autre.
Il peut également être utile de tenir un journal où l'on note ce que l'on mange chaque jour, ainsi que son état de santé.
Chaque personne doit se voir conseiller un rythme différent : chez certains en phase d'élimination, mieux vaut commencer par ôter tous les aliments suspects dès le début ; dans d'autres cas, il vaut mieux éliminer peu à peu chacun des aliments suspects. Pour la réintroduction, parfois, on sent intuitivement que l'on pourra agir plus rapidement, surtout lorsque la quantité d'aliments qu'il a fallu éliminer est réduite et que les maladies qui se déclenchent sont légères. Dans d'autres cas, on procédera plus lentement, notamment lorsque les maladies associées sont graves et qu'il existe une grande quantité d'intolérances.
Cela peut être dangereux dans certaines maladies aiguës. Il peut en revanche s'agir de la seule solution s'il est impossible de parvenir à éliminer l'aliment pour faire le test d'élimination/réintroduction.
L'inconvénient, c'est que toutes les intolérances ne sont pas détectées, car la science n'est pas suffisamment avancée. Celles qui ne sont pas détectées par des analyses sont appelées des « sensibilités alimentaires ». On sait que l'intolérance existe car la personne va mieux si elle évite cet aliment. Toutefois, aucune analyse ne montre de réaction d'aucune sorte (immunitaire, bactériologique, enzymatique, etc.).
Dans la majeure partie des cas, les analyses montrent les intolérances les plus importantes. Mais par la suite, la personne doit continuer à s'informer sur l'alimentation qui lui convient.
L'avantage de la méthode est qu’elle n'est pas invasive, elle est donc intéressante pour les enfants.
1. Durée du transit intestinal
La durée du transit intestinal, entre l’ingestion de l'aliment et son arrivée dans l'anus, peut fortement varier en fonction du type de nourriture et du transit de la personne. La viande est bien plus longue à digérer que les glucides, lesquels sont plus longs à digérer que les fruits et légumes. On considère généralement que, pour un plat qui contient des légumes, des glucides et des protéines, il faut compter entre 12 heures et 24 heures. Chez certaines personnes, surtout les femmes, cela peut aller jusqu'à 48 heures. Par conséquent, la réaction à un aliment peut prendre jusqu'à deux jours.
Pourtant, les effets d'un aliment peuvent demander plusieurs jours à se manifester. Ainsi, par exemple, le délai entre l'ingestion de sucre et le développement de vers intestinaux prend généralement de cinq à sept jours.
2. Intolérance à des substances
Les intolérances peuvent être dues à certaines substances présentes dans différents aliments, par exemple l'histamine trouvée dans le poisson, le porc, certains fruits et légumes, tous les produits fermentés (viande, légumes, lait, etc.), le chocolat, les fruits de mer, etc. Un autre exemple porterait sur l’existence d’une intolérance à tous les glucides et les sucres, présents dans les produits laitiers, les céréales, les légumes, les fruits et les fruits secs, due à une infection aux levures.
Dans d'autres cas, les intolérances sont absolument spécifiques à une seule variété d'un aliment, par exemple, les pommes de terre rouges ou les haricots plats.
Parfois, il s'agit simplement du mode de cuisson, comme la friture, ou de l'huile utilisée pour cuisiner ou pour assaisonner.
Il peut aussi exister une allergie à l'un des matériaux employés dans la cuisine ou dans l'emballage des aliments. Il faut évoquer l'aluminium, puisqu'il s'agit de l'un des adjuvants des vaccins (on peut donc être hypersensible à ce métal), et le mercure, le métal lourd le plus toxique, présent dans les grands poissons bleus, dans les vaccins, les amalgames, les thermomètres cassés, certaines industries, etc.
En ce qui concerne les produits toxiques, heureusement, le corps a la capacité de les éliminer. Mais dans diverses circonstances, certaines personnes les évacuent très difficilement ou développent une hypersensibilité à certains produits, notamment lorsque l'exposition est chronique. Il est vraiment difficile d'identifier ce type d'intoxication, sur cette article on peut trouver plus de reseignements sur ce sujet. Il peut même arriver que l'on développe une hypersensibilité électromagnétique. On trouve également une analyse pour déterminer une intoxication ou une hypersensibilité à une substance. Toutefois, à partir de là, il est très difficile de trouver la source, car nous sommes constamment entourés de métaux lourds. Parfois, il n'y a qu'une solution : aller vivre dans une cabane à la campagne, élever ses propres animaux et cultiver ses légumes !
3. Quantité, fréquence et combinaison
L'intensité des maladies dues à certaines intolérances dépend souvent de la quantité et de la fréquence d'ingestion de l'aliment pendant la semaine. Aussi, il faut mieux éviter de manger au même repas des protéines et des féculents, pour amélieurer la digestion. Les fruits se mangent toutes seules, au goûter.
4. Addictions – Intolérances
Généralement, on développe une addiction aux éléments auxquels on est intolérant. Lorsque l'on entame un régime d'éviction d'un aliment auquel on est intolérant, au départ, on constate généralement une aggravation temporaire, qui peut durer de quelques semaines à quelques mois, en fonction des personnes. On parle du syndrome d'abstinence et du syndrome d'extinction. Ces syndromes sont expliqués par différentes théories :
5. En finir avec les addictions-intolérances
Il est très difficile de mettre un terme aux addictions-intolérances à la nourriture. Généralement, lorsque l'on élimine les aliments auxquels un enfant est dépendant, il commence à préférer un autre type de nourriture, et c'est donc à chaque fois plus facile. Bien souvent, les enfants n'aiment manger que des glucides, des sucres et des produits laitiers, qui sont généralement les produits auxquels ils sont dépendants. Lorsque l'on élimine certains produits, les enfants commencent à accepter sans problème les légumes, les fruits, la viande, le poisson, les œufs, etc.
Il existe diverses techniques pour mettre fin à une dépendance. Pour les enfants, l'autorité parentale suffit simplement, les parents doivent faire preuve d'un peu de courage. Chez les adultes, cela est plus complexe. Il faut généralement l'aide des proches, mais aussi le soutien d'autres techniques : psychothérapie, hypnose, PNL, etc.
6. Intolérances cachés
Certaines intolérances en masquent d'autres. Ainsi, par exemple, les intolérances aux céréales provoquent généralement des intolérances à d'autres aliments, comme les bonnes graisses, car la prolifération bactérienne dérivée du trop-plein de glucides inhibe également le bon fonctionnement du foie et provoque une déficience de digestion des lipides. Dès lors, de nombreuses personnes pensent être intolérantes aux graisses et aux huiles alors qu'en réalité, la cause peut venir d'une intolérance aux céréales.
Souvent, un aliment en particulier ne passe pas. La raison ne vient pas de lui, mais d'autres circonstances qui induisent une sensibilité accrue à cet aliment. Les facteurs peuvent être très divers : le stress, la fatigue, d'autres intolérances alimentaires, mais également la manière dont ils ont été cuisinés, la qualité de l'aliment, l'huile, la graisse ou la sauce qui a été utilisée, etc.
La majorité de mes patients se plaignent que l'éviction du gluten fasse apparaître d'autres problèmes gastro-intestinaux, tout en faisant ostensiblement diminuer les problèmes de santé, comme les douleurs, les allergies, les infections, etc. On n'en connaît pas exactement la raison mais il est quasiment certain qu'en éliminant le gluten, le corps se « réveille », il cesse d'être « drogué » et sent plus facilement lorsque d'autres aliments sont préjudiciables. Ainsi, par exemple, les fruits commencent souvent à provoquer des problèmes digestifs, avec des ballonnements et des gaz, alors que cela n'arrivait pas auparavant. Bien sûr, il existait certainement une intolérance préalable au fructose mais la personne ne s'en rendait pas compte.
7. Des grandes aux petites intolérances
Plusieurs années peuvent se passer avant que l'on trouve la liste des aliments à l'origine des intolérances. On commence par les grandes familles : gluten, produits laitiers, fruits secs, œufs,… puis on trouve les petits détails, par exemple la pomme ou la poire, le chou rouge, etc.
Changer sa routine journalière peut aider à découvrir les intolérances. Profitez des week-ends, des vacances ou des voyages pour vérifier si les symptômes varient en intensité, c'est-à-dire s'ils augmentent ou diminuent. Cela peut donner une piste sur la cause ou l'origine de la maladie à laquelle on est exposé au quotidien, qui change pendant les vacances.
8. Progression des intolérances
Lorsque l'on a identifié les intolérances, celles-ci peuvent évoluer au fil du temps, surtout si l'on ne traite pas l'intestin. C'est ce qui se passe généralement lorsque l'on remplace, par exemple, le gluten qui provoque une maladie cœliaque par des céréales sans gluten, comme le maïs ou le riz. Après un certain temps, une intolérance apparaît également face à ces aliments. En effet, les intolérances, surtout immunitaires, sont dues au syndrome de l'intestin perméable ou poreux (leaky gut), qui est « percé », laissant ainsi passer les protéines partiellement digérées, lesquelles sont identifiées comme des envahisseurs par le corps et provoquent l'activation des défenses. La personne devient donc intolérante à de plus en plus d'aliments au fil du temps. Il faut alors corriger le syndrome de l'intestin perméable pour mettre fin aux intolérances, en prenant certains aliments thérapeutiques comme les aliments lacto-fermentés, les bouillons de viande et de poisson, les jus de légumes et de fruits et peut-être même certains compléments comme les pro-biotiques et les acides gras essentiels.
9. Intolérances chez les enfants
S'il s'agit d'un enfant malade, la problématique est double. D'un côté, il n'est pas agréable de devoir « piquer » un enfant pour procéder à des analyses d'intolérance. D'autre part, les enfants montrent une forte résistance aux changements d'alimentation, et encore plus s'il s'agit d'une dépendance, chose qui survient fréquemment (aux sucres, aux glucides, aux sodas, etc.). Les parents souhaiteraient connaître au préalable le régime qui convient à leur enfant, avoir la certitude qu'avec un changement d'alimentation souvent difficile, la guerre que cela suppose, le résultat en vaudra la peine. Malheureusement, la science de la nutrition n'est pas suffisamment avancée pour que le thérapeute-nutritionniste puisse affirmer avec certitude la réussite d'un régime. Toutefois, il existe certains régimes-type qui fonctionnent pour la majorité des pathologies des enfants, avalisés par des centaines de cas réussis, comme par exemple le régime GAPS pour les maladies psychologiques et neurologiques. Il est toujours intéressant d'essayer.
Parfois, nous sommes obsédés par le fait de manger un aliment car nous croyons qu'il est très bénéfique pour la santé (par exemple, le mythe qui consiste à boire beaucoup de lait pour avoir beaucoup de calcium). En réalité, s'il existe une intolérance au lait, le développement de bactéries indésirables empêchera l'absorption de ce calcium. Au contraire, le lait alimente ces bactéries. Nous obligeons ainsi les enfants à manger certains aliments car nous croyons bénéfiques à leur santé, sans tenir compte du fait que s'ils le refusent, cela peut être dû à la présence d'une intolérance. Par exemple, lorsqu'ils refusent certains fruits ou légumes ou viande, etc. ce refus peut être dû à une addiction à d'autres produits, comme le gluten et le lait. Il faudra alors étudier lequel des deux cas traiter.
Chaque personne doit se voir conseiller un rythme différent : chez certains en phase d'élimination, mieux vaut commencer par ôter tous les aliments suspects dès le début ; dans d'autres cas, il vaut mieux éliminer peu à peu chacun des aliments suspects. Pour la réintroduction, parfois, on sent intuitivement que l'on pourra agir plus rapidement, surtout lorsque la quantité d'aliments qu'il a fallu éliminer est réduite et que les maladies qui se déclenchent sont légères. Dans d'autres cas, on procédera plus lentement, notamment lorsque les maladies associées sont graves et qu'il existe une grande quantité d'intolérances.
2. Régime de provocation
Il s'agit d'augmenter très lentement la quantité de l'aliment suspecté et d'observer si le lien avec les symptômes se maintient, de sorte que l'on en observe une aggravation.Cela peut être dangereux dans certaines maladies aiguës. Il peut en revanche s'agir de la seule solution s'il est impossible de parvenir à éliminer l'aliment pour faire le test d'élimination/réintroduction.
3. Analyses médicales des intolérances
Il existe diverses analyses des intolérances alimentaires : analyses sanguines des anticorps à la recherche d'intolérances immunitaires ; analyses respiratoires à la recherche de sucres, comme le lactose, le saccharose et le fructose ; analyses des selles pour constater le déséquilibre de la flore intestinale ; analyses urinaires à la recherche de peptides opioïdes du gluten et de la caséine, etc. Pour en savoir plus, consultez cette page.L'inconvénient, c'est que toutes les intolérances ne sont pas détectées, car la science n'est pas suffisamment avancée. Celles qui ne sont pas détectées par des analyses sont appelées des « sensibilités alimentaires ». On sait que l'intolérance existe car la personne va mieux si elle évite cet aliment. Toutefois, aucune analyse ne montre de réaction d'aucune sorte (immunitaire, bactériologique, enzymatique, etc.).
Dans la majeure partie des cas, les analyses montrent les intolérances les plus importantes. Mais par la suite, la personne doit continuer à s'informer sur l'alimentation qui lui convient.
4. Les thérapies énergétiques
Il existe de nombreuses thérapies énergétiques pour détecter des blocages énergétiques à différents aliments : la kinésiologie, la méthode NAET et la biorésonance, etc. Il s'agit de méthodes qui nécessitent beaucoup de temps, puisque l'on teste peu d'aliments à chaque séance. On rencontre généralement quelques intolérances, mais je considère que les analyses médicales sont très précises, fiables et rapides. En contrepartie, lors d'une même séance, on effectue un traitement pour tenter de soigner ce blocage énergétique. Avant d'essayer, je vous conseille de parler à une personne qui a suivi ce traitement. Personnellement, je crains que, s'agissant d'une méthode naturelle qui, comme la médecine traditionnelle, se contente de « pointer » les signaux d'alarme envoyés par le corps, elle ne permet pas d’éliminer la cause réelle du problème.L'avantage de la méthode est qu’elle n'est pas invasive, elle est donc intéressante pour les enfants.
Questions à prendre en compte lors d'un régime d'élimination et de réintroduction
1. Durée du transit intestinal
La durée du transit intestinal, entre l’ingestion de l'aliment et son arrivée dans l'anus, peut fortement varier en fonction du type de nourriture et du transit de la personne. La viande est bien plus longue à digérer que les glucides, lesquels sont plus longs à digérer que les fruits et légumes. On considère généralement que, pour un plat qui contient des légumes, des glucides et des protéines, il faut compter entre 12 heures et 24 heures. Chez certaines personnes, surtout les femmes, cela peut aller jusqu'à 48 heures. Par conséquent, la réaction à un aliment peut prendre jusqu'à deux jours.
Pourtant, les effets d'un aliment peuvent demander plusieurs jours à se manifester. Ainsi, par exemple, le délai entre l'ingestion de sucre et le développement de vers intestinaux prend généralement de cinq à sept jours.
2. Intolérance à des substances
Les intolérances peuvent être dues à certaines substances présentes dans différents aliments, par exemple l'histamine trouvée dans le poisson, le porc, certains fruits et légumes, tous les produits fermentés (viande, légumes, lait, etc.), le chocolat, les fruits de mer, etc. Un autre exemple porterait sur l’existence d’une intolérance à tous les glucides et les sucres, présents dans les produits laitiers, les céréales, les légumes, les fruits et les fruits secs, due à une infection aux levures.
Dans d'autres cas, les intolérances sont absolument spécifiques à une seule variété d'un aliment, par exemple, les pommes de terre rouges ou les haricots plats.
Parfois, il s'agit simplement du mode de cuisson, comme la friture, ou de l'huile utilisée pour cuisiner ou pour assaisonner.
Il peut aussi exister une allergie à l'un des matériaux employés dans la cuisine ou dans l'emballage des aliments. Il faut évoquer l'aluminium, puisqu'il s'agit de l'un des adjuvants des vaccins (on peut donc être hypersensible à ce métal), et le mercure, le métal lourd le plus toxique, présent dans les grands poissons bleus, dans les vaccins, les amalgames, les thermomètres cassés, certaines industries, etc.
En ce qui concerne les produits toxiques, heureusement, le corps a la capacité de les éliminer. Mais dans diverses circonstances, certaines personnes les évacuent très difficilement ou développent une hypersensibilité à certains produits, notamment lorsque l'exposition est chronique. Il est vraiment difficile d'identifier ce type d'intoxication, sur cette article on peut trouver plus de reseignements sur ce sujet. Il peut même arriver que l'on développe une hypersensibilité électromagnétique. On trouve également une analyse pour déterminer une intoxication ou une hypersensibilité à une substance. Toutefois, à partir de là, il est très difficile de trouver la source, car nous sommes constamment entourés de métaux lourds. Parfois, il n'y a qu'une solution : aller vivre dans une cabane à la campagne, élever ses propres animaux et cultiver ses légumes !
3. Quantité, fréquence et combinaison
L'intensité des maladies dues à certaines intolérances dépend souvent de la quantité et de la fréquence d'ingestion de l'aliment pendant la semaine. Aussi, il faut mieux éviter de manger au même repas des protéines et des féculents, pour amélieurer la digestion. Les fruits se mangent toutes seules, au goûter.
4. Addictions – Intolérances
Généralement, on développe une addiction aux éléments auxquels on est intolérant. Lorsque l'on entame un régime d'éviction d'un aliment auquel on est intolérant, au départ, on constate généralement une aggravation temporaire, qui peut durer de quelques semaines à quelques mois, en fonction des personnes. On parle du syndrome d'abstinence et du syndrome d'extinction. Ces syndromes sont expliqués par différentes théories :
4.1. Certains aliments auxquels on est intolérant, le gluten et la caséine principalement, entraînent une dépendance car ils produisent des peptides opioïdes qui agissent à la façon de l'opium ou de la morphine.
4.2. L'intolérance engendre une inflammation, laquelle est contrebalancée par la production intrinsèque d'endorphines, les substances du bien-être. Lorsque l'inflammation n'est pas encore présente, il n'y a pas de production d'endorphine, donc pas de sensation de bien-être.
4.3. Lorsque l'on évite les aliments de l'intolérance qui alimentaient les bactéries indésirables de l'intestin, celles-ci meurent de faim. Ce faisant, elles libèrent de grandes quantités de toxines, qui aggravent les symptômes. C'est le syndrome d'extinction.
4.4. Les bactéries indésirables qui se nourrissent des aliments de l'intolérance envoient des signaux au cerveau pour que la personne continue à manger de ces aliments qui les nourrissent.
En règle générale, un aliment auquel on n'est pas intolérant ne produit aucun effet majeur sur la santé lorsqu'on l'élimine. Ainsi, par exemple, lorsque nous cessons de manger certains fruits ou légumes en fin de saison, on ne sent ni aggravation ni amélioration. En revanche, la majorité des personnes constate un effet important sur leur santé peu de temps après avoir cessé de manger des céréales avec du gluten, des produits laitiers, du sucre, du café, du chocolat, etc.4.2. L'intolérance engendre une inflammation, laquelle est contrebalancée par la production intrinsèque d'endorphines, les substances du bien-être. Lorsque l'inflammation n'est pas encore présente, il n'y a pas de production d'endorphine, donc pas de sensation de bien-être.
4.3. Lorsque l'on évite les aliments de l'intolérance qui alimentaient les bactéries indésirables de l'intestin, celles-ci meurent de faim. Ce faisant, elles libèrent de grandes quantités de toxines, qui aggravent les symptômes. C'est le syndrome d'extinction.
4.4. Les bactéries indésirables qui se nourrissent des aliments de l'intolérance envoient des signaux au cerveau pour que la personne continue à manger de ces aliments qui les nourrissent.
5. En finir avec les addictions-intolérances
Il est très difficile de mettre un terme aux addictions-intolérances à la nourriture. Généralement, lorsque l'on élimine les aliments auxquels un enfant est dépendant, il commence à préférer un autre type de nourriture, et c'est donc à chaque fois plus facile. Bien souvent, les enfants n'aiment manger que des glucides, des sucres et des produits laitiers, qui sont généralement les produits auxquels ils sont dépendants. Lorsque l'on élimine certains produits, les enfants commencent à accepter sans problème les légumes, les fruits, la viande, le poisson, les œufs, etc.
Il existe diverses techniques pour mettre fin à une dépendance. Pour les enfants, l'autorité parentale suffit simplement, les parents doivent faire preuve d'un peu de courage. Chez les adultes, cela est plus complexe. Il faut généralement l'aide des proches, mais aussi le soutien d'autres techniques : psychothérapie, hypnose, PNL, etc.
6. Intolérances cachés
Certaines intolérances en masquent d'autres. Ainsi, par exemple, les intolérances aux céréales provoquent généralement des intolérances à d'autres aliments, comme les bonnes graisses, car la prolifération bactérienne dérivée du trop-plein de glucides inhibe également le bon fonctionnement du foie et provoque une déficience de digestion des lipides. Dès lors, de nombreuses personnes pensent être intolérantes aux graisses et aux huiles alors qu'en réalité, la cause peut venir d'une intolérance aux céréales.
Souvent, un aliment en particulier ne passe pas. La raison ne vient pas de lui, mais d'autres circonstances qui induisent une sensibilité accrue à cet aliment. Les facteurs peuvent être très divers : le stress, la fatigue, d'autres intolérances alimentaires, mais également la manière dont ils ont été cuisinés, la qualité de l'aliment, l'huile, la graisse ou la sauce qui a été utilisée, etc.
La majorité de mes patients se plaignent que l'éviction du gluten fasse apparaître d'autres problèmes gastro-intestinaux, tout en faisant ostensiblement diminuer les problèmes de santé, comme les douleurs, les allergies, les infections, etc. On n'en connaît pas exactement la raison mais il est quasiment certain qu'en éliminant le gluten, le corps se « réveille », il cesse d'être « drogué » et sent plus facilement lorsque d'autres aliments sont préjudiciables. Ainsi, par exemple, les fruits commencent souvent à provoquer des problèmes digestifs, avec des ballonnements et des gaz, alors que cela n'arrivait pas auparavant. Bien sûr, il existait certainement une intolérance préalable au fructose mais la personne ne s'en rendait pas compte.
7. Des grandes aux petites intolérances
Plusieurs années peuvent se passer avant que l'on trouve la liste des aliments à l'origine des intolérances. On commence par les grandes familles : gluten, produits laitiers, fruits secs, œufs,… puis on trouve les petits détails, par exemple la pomme ou la poire, le chou rouge, etc.
Changer sa routine journalière peut aider à découvrir les intolérances. Profitez des week-ends, des vacances ou des voyages pour vérifier si les symptômes varient en intensité, c'est-à-dire s'ils augmentent ou diminuent. Cela peut donner une piste sur la cause ou l'origine de la maladie à laquelle on est exposé au quotidien, qui change pendant les vacances.
8. Progression des intolérances
Lorsque l'on a identifié les intolérances, celles-ci peuvent évoluer au fil du temps, surtout si l'on ne traite pas l'intestin. C'est ce qui se passe généralement lorsque l'on remplace, par exemple, le gluten qui provoque une maladie cœliaque par des céréales sans gluten, comme le maïs ou le riz. Après un certain temps, une intolérance apparaît également face à ces aliments. En effet, les intolérances, surtout immunitaires, sont dues au syndrome de l'intestin perméable ou poreux (leaky gut), qui est « percé », laissant ainsi passer les protéines partiellement digérées, lesquelles sont identifiées comme des envahisseurs par le corps et provoquent l'activation des défenses. La personne devient donc intolérante à de plus en plus d'aliments au fil du temps. Il faut alors corriger le syndrome de l'intestin perméable pour mettre fin aux intolérances, en prenant certains aliments thérapeutiques comme les aliments lacto-fermentés, les bouillons de viande et de poisson, les jus de légumes et de fruits et peut-être même certains compléments comme les pro-biotiques et les acides gras essentiels.
9. Intolérances chez les enfants
S'il s'agit d'un enfant malade, la problématique est double. D'un côté, il n'est pas agréable de devoir « piquer » un enfant pour procéder à des analyses d'intolérance. D'autre part, les enfants montrent une forte résistance aux changements d'alimentation, et encore plus s'il s'agit d'une dépendance, chose qui survient fréquemment (aux sucres, aux glucides, aux sodas, etc.). Les parents souhaiteraient connaître au préalable le régime qui convient à leur enfant, avoir la certitude qu'avec un changement d'alimentation souvent difficile, la guerre que cela suppose, le résultat en vaudra la peine. Malheureusement, la science de la nutrition n'est pas suffisamment avancée pour que le thérapeute-nutritionniste puisse affirmer avec certitude la réussite d'un régime. Toutefois, il existe certains régimes-type qui fonctionnent pour la majorité des pathologies des enfants, avalisés par des centaines de cas réussis, comme par exemple le régime GAPS pour les maladies psychologiques et neurologiques. Il est toujours intéressant d'essayer.
Parfois, nous sommes obsédés par le fait de manger un aliment car nous croyons qu'il est très bénéfique pour la santé (par exemple, le mythe qui consiste à boire beaucoup de lait pour avoir beaucoup de calcium). En réalité, s'il existe une intolérance au lait, le développement de bactéries indésirables empêchera l'absorption de ce calcium. Au contraire, le lait alimente ces bactéries. Nous obligeons ainsi les enfants à manger certains aliments car nous croyons bénéfiques à leur santé, sans tenir compte du fait que s'ils le refusent, cela peut être dû à la présence d'une intolérance. Par exemple, lorsqu'ils refusent certains fruits ou légumes ou viande, etc. ce refus peut être dû à une addiction à d'autres produits, comme le gluten et le lait. Il faudra alors étudier lequel des deux cas traiter.