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Determination de notre diète naturelle

Saturday 23 January 2016

Cet article explique quelle est la diète naturelle des personnes humaines, tout en considérant notre physiologie, notre psychologie et notre anatomie.
L’information a était extrait, principalement, du livre “La nutrition hygiéniste”, d’Albert Mosséri.





 

Evidence de notre diète naturelle dès le point de vue psychologique, physiologique et anatomique

Comment déterminer l’alimentation correcte d’une créature? C’est simple, on lui offre des différents aliments en état naturelle, et il va choisir de manger ce qui est bon pour son espèce, il va ignorer les autres aliments.
La même technique peut être utilisé avec un enfant. Si on offre à un enfant un agneau et une banane, on est sure du résultat. On peut répétez l’expérience avec autres types d’aliments en état naturel (crue, sans sel): oléagineux, graines, etc., et des fruits frais. L’enfant va choisir toujours le fruit.
Deux principes généraux de biologie sont:
1) Il existe un rapport défini entre la constitution physique d’un animal et sa nourriture normale.
2) L’aliment auquel un organisme, -humain ou animal- est normalement et constitutionnellement adapté, est l’aliment qui servira au mieux des intérêts biologiques, physiologiques et psychologiques, les plus élevés. 
La déduction logique qui découle de cette seconde proposition est: plus l’homme s’éloigne des normes de la Nature, dans ses habitudes alimentaires, plus sa santé et son bonheur en seront affectés.
La physiologie et anatomie comparée nous portera à affirmer que l’homme n’est pas granivore, ni carnivore.
Partout dans la nature, l’équipement de l’animal pour se procurer l’aliment correspond à ses pratiques diététiques. Seule exception: l’homme! Ses pratiques diététiques sont très variées, et pourtant sa nature constitutionnelle est, de toute évidence, celle des primates supérieurs.
Comment alors expliquer ce décalage entre la nature de l’homme et ses pratiques hors des normes? Il a, certes, dû être détourné du droit chemin, de ses normes primitives, pour pratiquer ce qui va à l’encontre de sa nature anatomique, physiologique et psychologique.
Le biologiste affirme que l’homme doit être classé parmi les singes anthropoïdes, à cause de sa structure corporelle et de l’organisation de son cerveau. Il reconnaît ainsi le fait que l’homme est radicalement différent des carnivores, à bien d’importants égards. 
 

L’homme n’est pas un carnivore

Notre opposition à la viande, si elle est justifiée par l’étude comparative de  l’anatomie et de la physiologie comparées, chez les diverses espèces animales sur terre, s’applique aussi pour tous les aliments riches en protéines, que ce soit la viande, le poisson, le poulet, le fromage même frais, le blanc d’oeuf, les légumineuses, les huîtres, les coquillages.
Bref, l’homme n’a pas l’équipement pour tuer, déchirer et manger une prie. Il n’a pas de griffes, pas de vrais canines, pas un foie puissant, gros, pas de fourrure. Il ne transpire pas par la langue, comme les chiens et les lions.
La viande contient un fort taux de protéines. On nous a appris qu’il fallait la manger pour avoir justement des protéines, en quantités suffisantes. Or des savants on découvert des populations musclées, saines, endurantes et vigoureuses, vivant avec 10 à 20 grammes de protéines par jour, seulement. Elles mangent pas de viande, mais seulement des fruits et des légumes, lesquels contiennent mois de 1% de protéines seulement, c’est à dire pour l’aliment sec de 3% à 25% selon l’aliment.
Or ce fait est le seul qui compte, et les diverses theories qui veulent qu’on mange davantage des protéines, tirées de la viande et des autres aliments concentrés, n’ont pas de valeur, face à cette découverte dans la vie pratique. quand les faits sont en contradiction avec les théories, ce sont les faits qui doivent être retenus et non les théories fameuses.
D’où tirer les protéines, si on supprime les aliments qui en contiennent beaucoup? Mais la vache, la gazelle et le cheval ne se soucient pas d’où ils vont tirer leurs protéines! Et pourtant, ils ont des muscles. Et le gorille, parent proche de l’homme, est un animal d’une force prodigieuse, qui ne mange pas des aliments riches en protéines.
Il paraîtra curieux que les instinctos se soient fourvoyés dans leurs observations et raisonnements, concernant le menu originel de l’homme primitif. En effet, si l’homme des cavernes mangeait de la viande, il ne représentait pas la majorité de la race humaine, laquelle vivait, elle, sous les doux tropiques, des fruits et des légumes succulents qui poussaient spontanément sur place.
Perdu dans les climats froids et inhumains de l’Europe, affamé et cherchant à survire, que vouliez-vous que l’homme des cavernes, malheureux, fit pour survivre? Est-ce là le menu originel que veulent nous ériger en exemple les théoriciens de l’instincto?
Avant l’invention des armes, l’homme des cavernes était un misérable saprophyte, un balayeur, rivalisant avec les vautours, les chacals et les corbeaux, à la recherche des carcasses d’animaux en pourriture, tués ou morts de maladie. A l’aide de ses mains nues, il ne pouvait attraper que des insectes ou quelques petits animaux, comme les souris, les lézards, ou voler des nids d’oiseaux. 
 

L’homme n’est pas herbivore

Revenons un instant à l’étude comparative des espèces, telle qu’elle est suggérée par le tableau d’anatomie et de physiologie comparées.
Les parties dures d’un fruit ne peuvent pas être digérées par nos estomacs sensibles. Il n’y a que les herbivores qui peuvent digérer ces parties coriaces, qui forment la cellulose, et encore préfèrent-ils les parties tendres des légumes, évitant celles qui ont atteint la pleine maturité, devenues dures. J’ai vu un âne, broutant de l’herbe, mais préférant les jeunes pousses à l’herbe haute. Le singe préfère les pousses de bambou, à la tige.
Les primates, y compris l’homme, ne sont pas équipés pour digérer la cellulose dure contenue dans les écorces et les parties coriaces des aliments.
Les feuilles externes du chou sont trop rugueuses pour pouvoir être digérée. Il faudra les cuire, et deux fois plus longtemps que le reste du chou. On les mettra dans la casserole quinze minutes avant le reste. 
Cela étant dit, il n’est pas question d’écarter toute la cellulose de notre menu. Tous les animaux végétariens dans la nature mangent des verdures. La médecin prétend que l’homme ne saurait digérer cette cellulose. Qu’est-ce que cette cellulose? Est-elle réservée aux chevaux?
La cellulose, c’est la pulpe des carottes, du céleri rave, des verdures, des oranges, des pommes, etc. Quand on extrait du jus des fruits dans une centrifugeuse, celle-ci sépare la cellulose du jus que l’on boit. Mais qui a dit que le jus était plus nécessaire au corps que la pulpe qu’on jetait? Le crops a besoin des deux.
En effet, la cellulose balaye les intestins et ralentit le péristaltisme, car autrement le jus passerait trop vite et risque de ne pas être bien digéré. La cellulose est parfaitement digéré quand les intestins sont en bon état, à l’aide des enzymes et des bactéries qui se trouvent dans la flore intestinale. C’est pourquoi, il faut préserver cette flore précieuse, et éviter tout ce qui peut la détruire comme les laxatifs, les antibiotiques, les médicaments en général, les condiments, la poivre, le sel, les assaisonnements forts, les fromages, fermentés surtout, les aliments riches en protéines.
La cellulose n’est pas du tout indigeste, comme on le prétend. Seulement, les intestins doivent être en bon état.
Les enzymes ordinaires qui désintègrent l’amidon et le sucre dans le tube digestif, peuvent aussi réduire la cellulose en sucre simple.
Selon Alvarez, chirurgien et physiologiste bien connu en Amérique, l’homme se porte bien, parfaitement bien, sur un régime à majorité herbivore. 
En conclusion, l’homme est végétarien, pouvant manger des fruits, des verdures et des légumes. 
 

L’homme n’est pas granivore

Dans le tableau que nous avons étudié, il manque une colonne, celle des granivores, vu qu’ils ne sont pas des mammifères. Les granivores sont des animaux qui mangent surtout des graines, à l’état cru, comme le blé, l’avoine, le maïs, etc. en plus des fruits, des pousses, des verdures. Ce sont les oiseaux, la volaille, qui en font partie. Ils sont granivores. Ils possèdent un gésier broyeur que l’homme n’a pas. Ils picorent avec leur bec les graines à l’état cru, qu’ils trouvent délicieuses et attirantes. L’homme n’a pas de bec et il est obligé de cuire le pain, à plus de 230ºC, dans un four, ce qui ne laisse plus de vitamines, ni rien de vivant. 
D’autre part, les oiseaux mangent les graines entières, tandis que l’homme est obligé de les bluter, car le son, et surtout l’écorce du blé, sont trop durs pour les intestins humains, C’est ainsi que le blutage du son a présenté des problèmes insolubles aux diététiciens. Si on l’écarte à 100%, il ne reste plus de vitamines, ni de sels minéraux. On a essayé de le bluter à 90%, à 92%, à 95%, pour éviter qu’il n’irrite les intestins, mais on n’a pas trouvé un taux de blutage idéal, et on ne le trouvera jamais, car il n’existe pas. 
De plus, les céréales contiennent l’aide phytique, qui est un décalcifiant.
Les graines à l’état naturel ne sont pas attirantes, ni odorantes pour l’homme, comme le sont les pommes, les poires, les fraises, les ananas. Observez les oiseaux: ils sont très attirés par la vue de quelques graines que vous mettez dans le creux de votre main.
Les glandes salivaires de l’être humain sécrètent de la ptyaline pour transformer l’amidon en glucose, mais elles n’en sécrètent que juste assez, pour le peu d’amidon qui se trouve dans lees petits farineux que sont les choux-fleurs, les carottes, les racines comme les pommes de terre, les topinambours et les rutabagas. Nos glandes ne sécrètent pas assez pour digérer la grande quantité d’amidon contenue dans le pain et toutes les autres céréales.
Il est certain que l’équipement physiologique de l’être humain n’est pas constitué pour élaborer les céréales: ni ses dents, ni ses glandes salivaires, ni son estomac dépourvu de gésier broyeur, ni ses intestins, ni son foie surtout, qui est vite débordé et surchargé.
La consommation du pain et des céréales provoque, dans ces conditions-là, les maladies suivantes, à cause des déchets du métabolisme qu’ils entraînent, après leur digestion. Le temps qu’il faut pour développer ces maladies dépend de l’âge, de la résistance, de l’hérédité, de la quantité consommée.
 

L’homme est il frugivore?

Les êtres humains, sont par nature des frutariens. Ils sont anatomiquement équipés, physiologiquement dotés, sensuellement en harmonie et biologiquement constitués, pour un régime exclusif de fruits. 
Les anthropologues affirment que nous sommes, selon notre nature profonde, des frutariens.
Les frugivores améliorent tellement leur santé, que leurs cellules ne meurent pas aussi vite qu’avant, et c’est pourquoi leurs besoins en acides aminés sont de moitié ceux des autres.
Un régime exclusif de fruits apporte déjà 15-30 grammes de protéines par jour. Les protéines crues dépassent les protíenes cuites en valeur, de plusieurs fois. 
Les fruits sont prédigérés et fournissent le glucose/fructose aisément, pour être absorbé et utilisé. Par contre, les farineux doivent subir une digestion laborieuse.
Un saladier entier de verdures ne fournit aucune calorie. Ce sont des aliments calorifiques négatifs.
Les noix et les semences nous délivrent la plupart de leurs calories dans les graisses qu’elles contiennent, mais qui sont difficiles à digérer et à utiliser. De plus, les protéines de ces aliments sont aussi difficiles a`à digérer. Le gorille ne mange pas de noix, il préfère manger rien que des fruits l’été, et rien que des verdures si l’hiver est rigoureux.
Les aliments cuits sont toujours des aliments de second ordre, même s’ils sont cuits à demi.
Les fruits, comme les légumes, contiennent plus de minéraux que nous n’en avons besoin.
Les fruits contiennent plus de vitamines que nous n’en avons besoin (toutes les vitamines connues). Nous n’avons pas besoin de légumes et de verdures à cet effet.
Tous les fruits sont dotés suffisamment d’acides gras, sous une forme facile à absorber et à utiliser, y compris les acides gras essentiel - arachidonique, linolénique et linoléique. Par contre, les graisses des végétaux, des noix diverses et des semences sont difficiles à digérer et à utiliser. Et à cause de leur abondance, elles imposent au corps un fardeau.
On voit ainsi que sur tous les plans, les fruits satisfont nos besoins de façon idéales.

 

CARNIVORES OMNIVORES HERBIVORE SINGES ANTHROPOIDES HOMME
Placenta zoniforme Placenta non caduc Placenta non caduc Placenta discoïdal Placenta discoïdal
4 pieds 4 pieds 4 pieds 2 mains et 2 pied 2 mains et 2 pied
griffes sabots Sabots fendues Ongles plats Ongles plats
         
Queue Queue Queue Pas de Queue Pas de Queue
Les yeux regardent de côté les yeux regardent de côté les yeux regardent de côté Les yeux regardent en avant Les yeux regardent en avant
La peau n'a pas de pores la peau a des pores La peau a des pores ( sauf les pachydermes comme les elephants) Des millions de pores Des millions de pores
Incisives peu développées Incisives très bien développées   Incisives bien développées Incisives bien développées
Molaires pointues Molaires avec pli   Molaires émoussées Molaires émoussées
Formule Dentaire
5 à 8.1.6.1.5 à 8

5 à 8.1.6.1.5 à 8
Formule Dentaires
8.1.2 à 3.1.8

8.1.2 à 3.1.8
Formule Dentaire
6.0.0.0.6

6.1.6.1.6
Formule Dentaire
5.1.4.1.5.

5.1.4.1.5.
Formule Dentaire
5.1.4.1.5.

5.1.4.1.5.
Glands salivaires petits Glands salivaires bien développées Glandes salivaires bien développées Glands salivaires bien développées Glands salivaires bien développées
Réaction de la salive et de l'urine acide Salive et urine acides Salive et urine alcalines Salive et urine alcalines Salive et urine devraient être alcalines
Langue qui râpe Langue lisse Langue lisse Langue lisse Langue lisse
Mamelons sur l'abdomen Mamelons sur l'abdomen Mamelons sur l'abdomen Glands mammaires sur la poitrine Glands mammaires sur la poitrine
Estomac simple Cul-de-sac arrondi Estomac en 3 compartiments (chez le chameau et certains rumiants 4 compartiments) Estomac avec duodénum (comme 2ème estomac) Estomac avec duodénum (comme 2ème estomac)
Le Canal intestinal a 3 fois la longueur du corps Dix fois la longueur du corps La longueur du canal intestinal varie avec les espèces d'habitude elle a 10 fois la longeur du corps 12 fois la longueur du corps 12 fois la longueur du corps
 
Le côlon est lisse  Le canal intestinal est lisse et convoluté Le canal intestinal est lisse et convoluté  Le côlon est convoluté Le côlon est convoluté
Vit de chair animale Vit de chair animale, de charogne, et de plantes Vit d'herbes et de plantes Vit de fruits et de verdures  Devrait vivre de fruits et de verdures

*The figures in the center represent the number of incisors upon each side

Le lecteur n’aura qu’à examiner les 17 différence anatomiques et physiologies, détaillés dans ce tableau, pour être pleinement convaincu que l’homme, archétype des primates, appartient à la catégorie des végétariens. Cela signifie qu’il devrait se nourrir de végétaux - fruits, verdures et légumes - à l’état où la Nature les lui présente, ce qui exclut les céréales, immangeables crues, quoique ce soit des végétaux.
L’être humain n’es pas un animal de proie, vu qu’il ne possède pas l’équipement du carnivore. Plus on étudie la structure du corps humain, plus on voit qu’elle ressemble à celle des primates supérieurs, qui sont végétariens, et non à celle des omnivores, ni à celle des carnivores qui vivent, eux, de rapines et de proies. Si l’homme était carnivore, il serait certainement l’animal le plus mal loti, le plus mal équipé, de toute la nature, pour pouvoir obtenir sa nourriture carnée. 


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