Dans son ouvrage "Le syndrome entéropsychologique, GAPS", le docteur Campbell-McBride explique l’influence d’une flore intestinale dysbiotique ou déséquilibrée sur le développement des maladies psychologiques comme la dépression, l’anorexie et la boulimie, le trouble obsessionnel compulsif et le trouble oppositionnel avec provocation et dans les maladies neurologiques comme l’autisme, la schizophrénie, l’épilepsie, Alzheimer, etc.
Après plusieurs années passées à traiter les enfants rencontrant ces problématiques, j’aimerais vous faire part d’une observation.
Il est essentiel de faire la distinction entre deux familles de maladies mentales : les maladies psychologiques et les maladies neurologiques. Dans les maladies psychologiques, comme leur nom l’indique, la composante psychologique est prépondérante. Par conséquent, il est indispensable que la personne suive un traitement psychologique adapté avec un thérapeute spécialisé. On n’arrivera que difficilement à guérir une personne présentant une pathologie de ce type à un niveau aigu si l’on n’effectue pas un travail au niveau psychologique. Dans ces cas-là, une thérapie nutritionnelle est d’une grande aide mais elle ne suffit pas. En revanche, les pathologies neurologiques et, ajouterai-je, l’hyperactivité et le déficit d’attention, ont une origine principalement physiologique, au niveau du cerveau. Une action au niveau nutritionnel se traduit donc par une amélioration notable, voire une guérison dans de nombreux cas, sans qu’il y ait besoin d’y ajouter une autre thérapie.
Le Dr Amen (1) montre, par le biais de ses études sur le cerveau réalisées avec des scanners SPECT, qu’il existe une corrélation importante entre les troubles mentaux et l’activité du cerveau. Il montre par exemple comment les personnes souffrant d’un déficit d’attention ont une activité du cortex préfrontal très inférieure à celle d’une personne normale. Par conséquent, plus elles tentent de se concentrer, plus cette activité diminue. Cela signifie que plus les personnes essaient de se concentrer, et moins elles y réussissent. D’autres troubles psychologiques, comme l’anxiété, la dépression, le trouble obsessionnel compulsif, le trouble bipolaire, etc. sont liés à d’autres altérations, survenant dans différentes parties du cerveau.
Le Dr Amen propose une série de mesures pour améliorer ces problèmes : psychothérapies, naturopathie et diététique. Si c’est nécessaire au traitement, il conseille également la prise de médicaments psychiatriques.
Rien ni personne ne peut empêcher quiconque d’avoir à vivre un deuil douloureux, qu’il s’agisse d’une séparation ou de la perte d’un être cher. Mais l’impact peut être plus ou moins important, en fonction de l’état physique et psychologique de la personne. Selon Herbert Shelton (2), une étude sur la nutrition et les facteurs mentaux a montré que les personnes en bonne santé surmontent les chocs émotionnels avec un minimum de dégâts et sans effets préjudiciables. En revanche, des problèmes permanents apparaissent chez celles qui n’ont pas pris soin de leur santé, en particulier leur santé digestive.
C’est pourquoi il est utile d’adopter au jour le jour une alimentation correcte pour son corps, son esprit et son mental, en vivant bien nourris (Living Fully Nourished).
Bibliographie :
1) Dr Daniel Amen, « Magnificent mind at any age »
2) Herbert Shelton, « Hygienic Systems Vol II. The science and fine art of food and nutrition »
Après plusieurs années passées à traiter les enfants rencontrant ces problématiques, j’aimerais vous faire part d’une observation.
Il est essentiel de faire la distinction entre deux familles de maladies mentales : les maladies psychologiques et les maladies neurologiques. Dans les maladies psychologiques, comme leur nom l’indique, la composante psychologique est prépondérante. Par conséquent, il est indispensable que la personne suive un traitement psychologique adapté avec un thérapeute spécialisé. On n’arrivera que difficilement à guérir une personne présentant une pathologie de ce type à un niveau aigu si l’on n’effectue pas un travail au niveau psychologique. Dans ces cas-là, une thérapie nutritionnelle est d’une grande aide mais elle ne suffit pas. En revanche, les pathologies neurologiques et, ajouterai-je, l’hyperactivité et le déficit d’attention, ont une origine principalement physiologique, au niveau du cerveau. Une action au niveau nutritionnel se traduit donc par une amélioration notable, voire une guérison dans de nombreux cas, sans qu’il y ait besoin d’y ajouter une autre thérapie.
Le Dr Amen (1) montre, par le biais de ses études sur le cerveau réalisées avec des scanners SPECT, qu’il existe une corrélation importante entre les troubles mentaux et l’activité du cerveau. Il montre par exemple comment les personnes souffrant d’un déficit d’attention ont une activité du cortex préfrontal très inférieure à celle d’une personne normale. Par conséquent, plus elles tentent de se concentrer, plus cette activité diminue. Cela signifie que plus les personnes essaient de se concentrer, et moins elles y réussissent. D’autres troubles psychologiques, comme l’anxiété, la dépression, le trouble obsessionnel compulsif, le trouble bipolaire, etc. sont liés à d’autres altérations, survenant dans différentes parties du cerveau.
Le Dr Amen propose une série de mesures pour améliorer ces problèmes : psychothérapies, naturopathie et diététique. Si c’est nécessaire au traitement, il conseille également la prise de médicaments psychiatriques.
Rien ni personne ne peut empêcher quiconque d’avoir à vivre un deuil douloureux, qu’il s’agisse d’une séparation ou de la perte d’un être cher. Mais l’impact peut être plus ou moins important, en fonction de l’état physique et psychologique de la personne. Selon Herbert Shelton (2), une étude sur la nutrition et les facteurs mentaux a montré que les personnes en bonne santé surmontent les chocs émotionnels avec un minimum de dégâts et sans effets préjudiciables. En revanche, des problèmes permanents apparaissent chez celles qui n’ont pas pris soin de leur santé, en particulier leur santé digestive.
C’est pourquoi il est utile d’adopter au jour le jour une alimentation correcte pour son corps, son esprit et son mental, en vivant bien nourris (Living Fully Nourished).
Bibliographie :
1) Dr Daniel Amen, « Magnificent mind at any age »
2) Herbert Shelton, « Hygienic Systems Vol II. The science and fine art of food and nutrition »