Les micronutriments


1.- Un aliment doit être complet.
Isoler un composant seul, un principe actif, c’est créer un médicament, ne c’est plus un aliment. L’effet est très diffèrent de manger un orange que de prendre la vitamine C. La médecine ne connaît pas encore exactement l’effet de chaque substance isolé sur le corps. Ce n'est pas naturel, le naturel est de manger les aliments complets, tels qu'ils sont dans la nature. Les vitamines sont extraites dans un laboratoire. Pour se soigner, on doit retrouver la nature, et ne pas continuer avec médicaments synthétisés, même s'ils viennent de produits naturels. Les humains se nourrissent d’aliments pas de nutriments.

2.- Dosage et interactions entre vitamines.
Dans la littérature on trouve des informations contradictoires sur les doses recommandables, qui changent chaque année. Comment peut-on être certain de donner la bonne dose? C’est impossible car cela dépend de chaque personne: son âge, son état de santé, son poids, son sexe, etc, etc. Alors on a juste la dose adulte et la dose enfant, mais ce dosage n'est pas adéquat pour la plupart des personnes. Un autre exemple: les acides gras omega 3 sont conseillés pour les maladies cardiovasculaires, mais ils sont dangereux pour les personnes qui prennent déjà des médicaments pour fluidifier le sang ou pour toute personne avec le sang trop liquide.
Les interactions entre différentes vitamines sont extrêmement compliquées. Par exemple, si on prend une vitamine B, par exemple la B2, alors il apparaît un déséquilibre avec les autres vitamines et on manque de vitamine B1, B5, etc. Les doses sont très dangereuses, car une vitamine peut être bénéfique à un certain dosage, mais toxique à hautes doses (par.ex la B6). 

3.- Dépendance.
Si on arrête de prendre des vitamines, on est encore plus mal qu’avant de commencer.  Habituellement l'état s'améliore quand on commence à les prendre, mais le corps s’habitue vite à ne travailler pas. Avec les compléments, le corps n'a pas besoin de travailler pour extraire les vitamines à partir des aliments qu'on mange, car les nutriments lui sont données sans besoin de les digérer. Mais quand on arrête les vitamines, le corps a “oublié” comment les extraire de la nourriture et il faut beaucoup de temps pour se rétablir, des années dans certains cas. Alors, on devient dépendant des compléments.

4.- Les vitamines sont chères.
On a le choix: on mange complètement et uniquement ce qu’il faut et on se soigne d'une carence vitaminique naturellement avec les aliments, ou bien, on se soigne avec compléments. Dans le premier choix on doit cibler les aliments que la personne tolère beaucoup plus fin, le sacrifice est plus grand et la guérison est beaucoup plus longue. Dans le second cas, on devient dépendant des vitamines pour toute la vie si on veut continuer à être en bonne santé, avec le coût que cela représente, mais on sera en une bonne santé artificielle.
Les laboratoires dédiés à la médecine alternative ont les mêmes intérêts économiques que l’industrie pharmaceutique conventionnelle: maximiser ses bénéfices. Les thérapeutes son formés à utiliser ces compléments ou remèdes de la même façon que les médecins à utiliser les médicaments conventionnels. Dans la plupart des cas, le but de la prescription de compléments ou remèdes naturelles n’est pas traiter les racines qui sont la cause de la maladie, mais simplement de soulager les symptômes.

5.- Aliments carencés en vitamines?
Actuellement on justifie le besoin de prendre vitamines et minéraux parce que l’alimentation actuelle est carencé en ceux-ci, à cause des sols appauvris en minéraux, des pesticides, engrais artificielles, etc. Mais tous les scientifiques ne sont pas d’accord. Beaucoup d’autres scientifiques pensent que l’alimentation actuelle est suffisante en minéraux et vitamines. Alors si le corps a un manque, ce n’est pas à cause de l’apport insuffisant, mais d’une absorption déficiente en raison d’un intestin en mauvais état. La preuve est qu'il existe bien des personnes qui ont un taux vitaminique adéquat en mangeant de façon équilibrée et sans prendre des compléments. 

6.-  Les vitamines sont des médicaments.
Ils ont sa fonction quand tous les autres remèdes ne marchent pas, c’est-à-dire, quand l’état de la personne est tellement dégradé que le corps ne peut plus se récupérer avec la nourriture seulement, et alors, le corps doit “manger” artificiellement, comme s’il s’agit d’une perfusion dans un hôpital. Seulement dans ces cas où la récupération du corps est irréversible, ou bien, quand on n'a pas assez de temps pour faire la récupération de façon naturelle (par exemple, un femme enceinte) je crois qu’il faut supplémenter. Dans ce cas, je vous conseille de consulter un médecin fonctionnel qui connaît bien les vitamines.
Le Dr. Michel Lallement dans son livre “Les clés de l’alimentation santé” dit:
le recours à des compléments alimentaires n’est donc utile que pour corriger une forte carence, et uniquement sur la base de dosages sanguins. La prise de compléments alimentaires à l’aveugle est à proscrire.

Le principe de la supériorité de sagesse de la nature sur la science doit s’appliquer.

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Quelles sont les causes de carence en micronutriments ?


La plupart des nutritionnistes signalent comme cause de nombreuses pathologies le carence de vitamines et de minéraux. Puis, ils conseillent la supplémentation en vitamines et minéraux, souvent avec des produits qu’ils vendent eux-mêmes directement.

Il existe d’innombrables études sur les bénéfices des compléments alimentaires, toutes démontrées scientifiquement. Il est vrai que la carence en vitamines et minéraux est la cause de la plupart des pathologies existantes et que la supplémentation peut soigner de nombreuses maladies. Mais, est-ce la seule solution?

On peut faire le parallèle avec une voiture dont le réservoir d’huile moteur est cassé: la solution n’est pas de remplir le réservoir tous les jours, mais de le réparer. Pour les personnes, c’est pareil: il ne s’agit pas de combler les vitamines et minéraux avec des compléments, mais de réparer les causes qui provoquent ce manque.

Il existent plusieurs raisons pour une carence vitaminique: une alimentation déséquilibrée (régime végétarien, végétalien, protéique), alcoolisme, manque enzymatique, chirurgies de l’estomac, etc.

Mais une fois écartés les cas mentionnés ci-dessus, on connaît bien les causes du manque de vitamines et minéraux: la flore bactérienne déséquilibré et la deficiente absorption intestinale.

Le Dr. Georges Mouton, dans son livre “Ecosystème intestinal et Santé optimale”, dit que les mauvaises bactéries se nourrissent des vitamines et minéraux que l’on ingère avec la nourriture, si bien qu’elles nous laissent dépourvus de ces nutriments.  Il dit à propos de la manque en zinc et cuivre: “ils peuvent aussi manquer suite à une consommation en tant que facteurs de croissance par les micro-organismes intestinaux; le zinc constitue en fait, avec le fer, le facteur de croissance favori des levures” ... “Fer: on applique les mêmes raisonnements que ci-dessus, autant en ce qui concerne la malabsorption que vis-à-vis de la surconsommation en tant que facteur de croissance utilisé par les micro-organismes; une chute brutale du fer sérique et l’impossibilité de corriger les taux malgré une longue supplémentation ont la même signification: une dysbiose intestinale, souvent fongique, ou une souffrance de la muqueuse”

La plupart des glucides, lipides et protéines sont absorbés dans le duodénum, la première partie de l’intestin grêle, mais les vitamines et minéraux sont absorbés dans le gros intestin. C’est l’endroit où habitent les bonnes et mauvaises bactéries. Si la flore dominante est composée de lactobacilles et lactocoques, on aura une bonne transformation et assimilation des vitamines et minéraux, mais ce ne sera pas le cas si la flore indésirable ou pathologique domine: entérocoques, levures, moisissures, clostridium, etc. Dans ce cas, ce sont les mauvaises bactéries qui profitent de tous les nutriments qui n’ont pas été digérés, ainsi que les vitamines et minéraux.

Alors, quelles sont les causes de la prolifération des mauvaises bactéries? Il en existe plusieurs, mais presque toutes peuvent se résumer en la suivante: l’alimentation inadéquat. Lorsqu’une alimentation ne convient pas à la personne, les aliments ne sont pas bien digérés par le système enzymatique, ils ne sont pas bien absorbés dans l’intestin grêle, et, à la place de nourrir cette personne, ils nourrissent les mauvaises bactéries qui prolifèrent.

De l'autre coté, la mauvaise absorption intestinale est à cause des villosités endomagés de l'intestin, souvent à cause de lintolérance aux gluten plus ou mois aigüe, avec coeliaquie ou simplement une hypersensibilité aux gluten. 

Le Dr. Michel Lallement dans son livre, “Les clés de l’alimentation santé”, dit: “En cas de carences profondes et multiples, il importe de rechercher une hyperperméabilité (porosité) intestinale, source de malabsorption. Il est alors inutile de vouloir corriger ces carences par des apports intensifs, il faut d’abord rétablir la paroi intestinale”.

Alors, quelle est la solution? La solution pour corriger une carence en vitamines et minéraux est de régler la flore intestinale, la paroi intestinale et les villosités avec l’identification des aliments qui sont adéquats à la personne et qui vont aider à réparer l’intestin. La thérapie nutritionnelle que je propose s’emploie à trouver les aliments qui conviennent le mieux à chaque personne et permettent de récupérer la santé intestinale.


Taux de vitamines et de minéraux dans les analyses

 
Les taux de vitamines et de minéraux dans les analyses peuvent être interprétés de différentes façons. Généralement, lorsque le taux sanguin n'est pas conforme aux valeurs de référence, on parle de carence. Mais l'interprétation peut être différente.
Dans son ouvrage « Introducing Natural Hygiene: The Only True Natural Health System », T.C. Fry affirme : « les niveaux de vitamine B-12 dans le sang des personnes qui mangent de la viande sont bien supérieurs à ceux des végétariens… Elles (les personnes qui mangent de la viande) en ont peut-être plus en raison d'un besoin accru dû à leur état. »
On peut donc interpréter la quantité de certaines substances dans le flux sanguin, non pas en cherchant si l'apport est suffisant, mais si le besoin de cette substance est plus important. 
Ainsi, par exemple, il peut arriver que dans certains régimes, notamment ceux sans produits laitiers ou sans viande, la quantité de calcium dans le sérum sanguin diminue. Les conclusions indiquent généralement une carence en calcium. En réalité, le corps n'a pas besoin d'autant de calcium pour compenser l'acidité de certains produits, comme la viande et le lait. Le calcium est un minéral alcalin, utilisé pour contrecarrer l'acidité de la métabolisation de la viande et les produits laitiers. Ce calcium est extrait des réserves que le corps s'est constitué, à savoir les os. Par conséquent, un taux élevé de calcium dans le sérum peut indiquer que le corps prélève une quantité supérieure de calcium dans les os !
 

Livres et liens recommendés:


* Michael Pollan, “In defense of food”,

« "Introducing Natural Hygiene: The Only True Natural Health System", T.C. Fry 

* Dr. Michel Lallement, “Les clés de l’alimentation santé”

Dr. Paul Fanny, "The AAA Diet":
"Nature does not produce isolated proteins, fats, carobhydrates, minerals or vitamins, but all are part of a balanced, integrated, whole food. We do not eat isolated calcium, but collards; we do not eat isolated protein and fats, but nuts; ... It is nature's plan to secure all of these elements when we eat shole foods, and not to frangment and unbalance foods, in the form of isolated, pill or powder form. ....
Nature says, ´Mind your own business, and I will mind mine´Nature does provide su'erior nutrition when it comes to integrating natural food preparations, as they all contain the required minerals, vitamins, proteins, fats, carohydrates, macro- and micro-nutrients and, which, in their correct proportions for optimum assimilation, are necessary for optimum health, peak athletic performance, endurance, and the generation of maximum body power and strength".


Dr. Alec Burton, "The hygienic diet":
"The organism is constructed to ingest and digest foods and thereby assimilate nutrients. We do not secure health by feeding nutrients but by providing foods which contain nutrients. The difficulty is encountered in providing the right food in the proper proportion under the correct conditions, at a time when the organism is capable of using them."

Dr. Douglas Graham, "The 80/10/10 Diet":
"... inevitable imbalances that result when we consume supplements of any kind. ... The body does not appreciate these unnatural concentrates and has to work to expel them similarly to the way it has to eliminate toxic residue from cooked foods.... A person who supplements with single nutrients inevitably creates greater and more confounding imbalances, whether or not the cause and effect are discernible in the short term. It is always better to correct the diet than to supplement it. On a healthy diet, supplements are not needed. On a less-han-healthy diet, supplements do not make up for the nutrition that is lacking."

Dr. Robert Sniadach:
"The Law of Economy states that where there is no demand for the production of a product (secretion, etc.), the body will not produce said product. If supplements are substituted for a product which is normally the result of a life process within the body, the time will soon come when the supplemented individual will become supplement-dependent, no longer able to manufacture the product so vital to his life. Without the supplement, his health will rapidly deteriorate. No “cure” has been affected, therefore the lack will reassert itself.
When supplements are taken, the body is and will continue to be stimulated while the dosing continues. Supplement-taking cripples the system’s powers of synthesis while the internal deterioration proceeds unabated. The process can be somewhat compared to the addiction that results when so-called “hard” drugs become a way of life. After a time, the individual more often than not finds that he must have recourse to an increased mineral intake in order to obtain the same feeling of well-being. But dosing, of course, has its limits since no healing has taken place."


Ralph C. Cinque, D.C. article "Nutrition, A Hygienic Perspective":
"We might also consider that when we consume isolated nutrients, we offset rations of various nutrients and that this constitutes an additional stress. It is known, for example, that the body requires ten times as much niacin as it does thiamine or riboflavin. Therefore, when we consume a large quantity of extracted thiamine,  we produce a relative deficiency of niacin. We should note that the proportion of various nutrients in natural foods parallels the body’s needs for different nutrients. Natural foods contain many times more niacin than thiamine, which is in keeping with the body’s needs.
Other important nutrient ratios include: sodium/potassium, calcium/phosphorus, iron/copper, Vitamin E/selenium, zinc/molybdenum and Vitamin C/bio-flavinoids. The proportion of these nutrients within natural foods accurately reflects the body’s needs; thus, the greatest synergy of nutrient utilization is achieved. The body requires many times more potassium than sodium, and this is exactly what we find in natural foods. Processed foods that are loaded with sodium disrupt the delicate balance between these two mineral elements that exists at the neuronal membrane, thereby impairing the function of the nerves. Diets that introduce excessive amounts of phosphorus into the system may produce a relative deficiency of calcium even though an adequate amount of calcium may be consumed. A deficiency of copper prevents a thorough utilization of iron.
The important point to realize is that nutrients are utilized in concert and that it is the total ensemble of the diet that determines the state of our nutrition. Consuming isolated nutrients is more likely to do harm than good."


"Substances that alter body chemistry",  Dr. Lawrence Wilson, MD:
                  “Substances like alcohol and coffee are addictive because they influence body chemistry in particular ways that produce temporary feelings of well-being in some people.  One could become addicted to vitamins or minerals for the same reason. Substance can influence body chemistry in thousands of ways.   Vitamins such thiamine and niacin speed up the oxidation rate and can give one a ‘high’ for this reason. While these vitamins have many beneficial effects, if used symptomatically without being part of a total program to promote health, they can easily act as stimulants that may seem to improve one’s health, but are really making health worse. This is why I do not like guessing about what a person needs and I always use the hair mineral test, when properly performed and interpreted, to guide supplement recommendations.  This is crucial to understand. Muscle testing, symptomatic recommendations, use of electrical machines and other methods I do not find nearly as reliable to avoid mistakes with vitamins and minerals, for example, or other substances and foods, for that matter. For example, adrenal glandular supplements, thyroid supplements and hormones, ginseng, maca, ephedra, guarana, yohimbe, ginger, cayenne and other stimulant herbs can also give one a temporary feeling of well being. Again, these herbs and products have many beneficial qualities. However, most contain subtle stimulants that are damaging, so they must be used carefully, if at all.  Otherwise their addictive properties easily overshadow their benefits and the patient becomes worse over time.”

Dr. Douglas Graham, "Nutrition and Athletic Performance":
"1.- The scientist usually is hired to prove the value of a certain nutrient(s), rather than to discover the truth about that nutrient.
2.- The scientist is hired by a company with vested financial interests in the "positive" results of that scientist's experiments. S/he is obligated to word and state the results accordingly, in order to please the employer. Many of these companies already have a profound history of misrepresenting the "facts" and misleading the public.
3.- People naturally want to eat for pleasure and nutrition rather than consuming pills for the same benefit. Because fo this inborn trait, the results of "scientific" tests are often presented in a misleading light with the intention of fostering emotional dependence on the consumption of supplements.
4.- Extracting nutrients from whole foods, processing them, and then selling them as food supplements is the most costly way to bring nutrients to the marketplace. It can cost the consumer a great deal more to purchase a variety of supplements than it would cost to obtain the same nutrients directly from whole foods.
..."