Analyses


Imupro (Luxemburg): tests d'intolérances alimentaires. Le taux d'anticorps IgG contre certains aliments est mesuré. Le corps reconnaît l’aliment comme étranger  et déclenche une attaque. Cette réaction est retardée de quelques heures ou même quelques jours après l’ingestion.

Analyse bactériologique microbienne: permet d'étudier l'état de la flore intestinale: dysbiose ou déséquilibre entre bactéries bénéfiques, indésirables et pathologiques. La présence de certaines bactéries indésirables donnent une piste sur quels aliments ne sont pas digérés par l’organisme mais digérés par celles-ci. Il y a donc une intolérance à ces aliments pour la personne.

Métabolites organiques urinaires: permet d’évaluer les toxines qui sont produites comme résultat du métabolisme des mauvaises bactéries dans l’intestin. Selon le métabolite, on peut déterminer la souche de bactérie ou levure qui l’a produit. Ces toxines peuvent être responsables de nombreux maladies, aussi bien physiques que psychologiques. 

Peptidurie: analyse urinaire de peptides opioïdes issues de la caséine du lait et du gluten des céréales. Ces peptides, s'ils arrivent au cerveau, peuvent être la cause de maladies neurologiques et du comportement.

Enzymes: ce sont les “ciseaux” qui découpent la nourriture en éléments simples: les protéines en acides aminés (protéases), les amidons en glucides (amylases) et les graisses en acides gras (lipases). Aussi pour la DAO (intolérance à l'histamine).

Test à l’hydrogène: analyse respiratoire pour les intolérances aux sucres: lactose, fructose, saccarose, sorbitol, xylitol.

Anti-gliadine (IgA et IgG): anticorps contre la gliadine du gluten pour diagnostiquer une coeliaquie.

Anti-transglutaminase (IgA): auto-anticorps IgA contre la protéine transglutaminase pour diagnostiquer une coeliaquie.

Porphyrines: molécules qui entrent dans la composition de l’hémoglobine du globule rouge. Les enzymes de synthèse des porphyrines présentent une sensibilité différente aux métaux lourds et dérivés organiques qui permettent le typage de l’intoxication: mercure, aluminium, plomb, arsenique et xenobiotiques (PCB)

Pterine: protéine qui indique l’activation de la réponse immunologique cellulaire. Il reflète une inflammation aigüe.

Melisa: mesure le niveau d'allergie (réaction des lymphocytes) aux métaux lourds et autres métaux.

Les analyses décrites ci-dessus ne sont jamais prescrites par les médecins conventionnels (sauf les tests pour la coeliaquie et le test à l'hydrogène), mais quelques docteurs de la médecine fonctionnelle, un type de médecine alternative, les utilisent bel et bien. 
 

Laboratoires:

 

Laboratoire d’analyses Agro-alimentaires Bernard Berthet (France):
Analyse bactériologique de la flore intestinal (lactobacilles, lactocoques, levures ,moisisures, entérocoques, coliformes, anaérobies) en lien avec les aliments.

Laboratoire MGD (Genève):
Analyses de: métabolites organiques urinaires, catécholamines (adrénaline, noradrénaline, dopamine), porphyrines, peptides urinaires, vitamines et autres paramètres sériques et sanguins, acides gras libres, métaux dans la salive, immunologie, test LTT-MELISA® (MEmory Lymphocyte Immuno Stimulation Assay), Imupro, Cytotest.

FoodIntolerances (Suisse):

Analyses d'intolérances enzymatiques aux sucres et anticorps au gluten.


Doctor's Data (U.S.):
Analyse bactériologique de la flore intestinal:

  • Détail des espèces bénéfiques, commensales et pathologiques: Bacterioides fragilis, Bifidobacteria, E.coli, Lactobacillus, Enterococcus, Clostridium, Klebsiella pneumoniae, Aeromonas, Campylobacter, Plesiomonas, Salmonella, Shigella, Vibrio, Yersinia, Edwardsiella tarda.
  • Les levures, comme Candida et Rhodontorula glutinis
  • Les parasites
  • Les susceptibilités des bactéries pathologiques et levures aux   extraits naturelles (origan, pamplemousse, citron, berberine, etc)
  • Autres marqueurs: élastase, fibres, hydrates de carbone, lysozyme, lactoferrine, globules blancs, mucus, sIgA, pH, acides gras à chaîne courte, sang occulte.

 

 

Limites des analyses:


1.- Les valeurs de référence changent toutes les années, selon les valeurs moyennes de la population. Comme la population est de plus en plus malade, des valeurs actuellement considérées comme normales, seraient, il y a quelques années, une pathologie  Alors le résultat n’est pas fiable.

2.- Elles sont très chères.

3.- Actuellement on ne connaît pas encore le fonctionnement exact de tout notre corps. La biologie humaine est beaucoup plus complexe que ce qu’on connaît aujourd’hui. Tous les jours on découvre une nouvelle fonctionnalité des organes ou de la biochimie de l’organisme. Tous les jours on dément quelques théories qu’on croyait valable sur le fonctionnement du corps humain. Ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas demain.

4.- Le Dr. Mouton, “Ecosystème intestinal & santé optimale”, dit à propos de l’analyse bactériologique pour étudier la flore intestinale: “malgré la sophistication des techniques de culture, on estime que 60 à 70% des bactéries intestinales ne peuvent être cultivées. Dès lors, de très nombreuses espèces bactériennes restent encore à découvrir dans l’écosystème intestinal humain."   "... un grand nombre d’espèces encore inconnues existent dans les fèces des individus âgés”.

5.- Concernant les intolérances, aujourd’hui on n’a pas encore des tests qui permettent de trouver toutes les intolérances. A ce jour on ne dispose pas encore des analyses fiables, pour vérifier le fonctionnement de toutes les enzymes du corps. Et si ça existait, est-ce qu'on les connaîtrait toutes?

6.- Cependant, il est vrai qu'un résultat positif d’intolérance ou d' hypersensibilité à quelque aliment sur une analyse aide beaucoup à arrêter de manger cet aliment. C’est comme si pour arrêter de fumer du tabac, on aurait besoin d’une radio de son poumon pour montrer à quel point il est endommagé. On ne croît pas aux paroles d’un nutritionniste, il peut se tromper, c’est vrai. Il y a tellement d'approches différentes sur la nutrition! Mais une analyse, on pense que c’est objectif, c’est une preuve scientifique. Alors, un résultat positif sur un test indique avec une très haute probabilité une intolérance ou une hypersensibilité, mais un résultat négatif n’indique pas qu'on soit sans intolérance à cet aliment!

7.- Le test le mois cher et le plus fiable est l’expérimentation sur soi même. C’est la voie la plus sacrifiée, mais on va connaître exactement les aliments qui sont bons et mauvais pour soi-même.

Le principe de la modestie scientifique doit s’appliquer: la nature est beaucoup plus complexe et beaucoup plus sage que ce que l’homme a découvert à ce jour. 

Écouter son corps est la voie la plus fiable pour rester en bonne santé. Expérimenter sur son corps, l’observer, appliquer la méthode scientifique sur les aliments qu'on mange, en résumé, être soi même son médecin.